Kinshasa, 6 novembre 2022 (ACP).- Le livre intitulé : « Atundembo et Muhika deux âmes sœurs de Pay Kongila» de l’écrivain Pierre Ndoki Kitekutu a été porté sur les fonts baptismaux, vendredi, par la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, vendredi, au Musée national de la République Démocratique du Congo, dans la commune de Lingwala.
« J’encourage l’auteur pour cette 7 ème publication illustrée de 74 pages, parue aux éditions Daplus, qui revêt un caractère biographique et j’invite l’assistance à honorer les parents de quelque manière que ce soit, pourquoi pas en écrivant sur ce que nous aurons retenu d’eux à travers leur vécu quotidien, afin de pérenniser nos us et coutumes », a déclaré la ministre Kathungu.
Elle a également salué l’indépendance d’esprit de l’écrivain qui a su mettre en avant la symbiose vécue par ce couple d’heureuse mémoire, originaire du grand Bandundu, tout en qualifiant la culture de « notre mère permanente ».
De son coté, l’éditeur et descendant direct des personnages principaux de cet ouvrage, M Ago Pumbulu Lusamba, a félicité l’auteur Ndoki pour cet ouvrage qui met l’accent sur l’éducation des enfants, et qui représente une valeur pour les générations avenirs ainsi qu’un modèle d’écriture des faits historiques de notre environnement ambiant.
Pour sa part, l’auteur Pierre Ndoki a fait savoir « qu’entend que humains, nous sommes tous appelés à ne pas trahir notre culture qui constitue notre deuxième mère après celle qui nous a conçu, nos origines sont notre boussole, notre repère, d’où chacun de nous a le devoir de vulgariser ses acquis », avant d’ajouter que cet ouvrage parle d’amour, d’éducation, de solidarité, d’humour et fait également l’objet des souvenirs de deux grands parents évoqués, par leur descendance.
Né le 19 janvier 1946 à Lemfu, Pierre Ndoki Kitekutu est un artiste, romancier, poète, auteur de plusieurs ouvrages à succès notamment, « J’ai épousé une vierge » publié aux éditions Saint-Paul Afrique, en 1984, « Je n’ai pas tué » , Médiaspaul, Kinshasa en 2006, ainsi que le roman « L’empoisonneur », la même année et à la même maison d’édition apprend-t-on.
ACP/KHM/CDN