Kinshasa, 05 août 2021(ACP).- Le programme de célébration de la Journée internationale du souvenir consacrée à la traite négrière et son abolition, commémorée le 23 août de chaque année, a été au centre des échanges entre la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha et le Pr Théodore Ngoy, président du Comité scientifique pour l’UNESCO en RDC et M. Éric Impion, président de la Fondation éponyme, dans son cabinet dans la commune de Gombe.
La ministre Kathungu qui est concerné par cet événement, en sa qualité de ministre ayant la protection et la conservation des sites, des monuments et des patrimoines dans le domaine des arts, en collaboration avec son collègue du Tourisme, a approfondi les réflexions avec ses hôtes sur l’urgence d’organiser cet événement, conformément aux textes légaux de la directrice générale de l’UNESCO.
Au terme de ces échanges, quelques résolutions ont été retenues à être proposées lors de la prochaine réunion du comité de pilotage.
Il s’agit notamment de la préparation des artistes comédiens ; des artistes musiciens ; des peintres et des hommes de lettre pour permettre à ce que l’histoire sur la traite négrière au Congo soit racontée de manière originale par les Congolais ; de l’organisation d’un symposium international sur la traite négrière et ses conséquences ; de l’inscription des sites et patrimoines liés à l’esclavage au patrimoine immatériel et matériel de l’UNESCO.
Il en est de même de la création d’un musée de la traite négrière, la mise en place d’une maison des souvenirs où seront stockées toutes les données relatives à la traite négrière, la proposition d’une déclaration de la traite négrière comme crime contre l’humanité, l’invitation contresignée par les ministres membres de la commission nationale pour l’UNESCO des afro descendants à participer aux événements du 23 Août 2021.
« La Route de l’esclave »
Ce projet rentre dans le cadre du projet international de l’UNESCO dénommé « La Route de l’esclave », qu’exécute la Commission nationale pour l’UNESCO, une structure interministérielle composée des ministères de l’EPST, de l’ESU, de la Recherche scientifique, de la Culture, arts et patrimoines ainsi que le ministère du Tourisme, apprend-t-on.
En outre, en sa qualité de deuxième vice-présidente en charge d’organisation technique dudit événement au sein de cette commission, la ministre de la Culture entend apporter son soutien à la célébration de cette journée, afin que les Congolais puissent chaque année se souvenir et honorer les déportés Africains victimes de la traite négrière et de l’esclavage.
Pour rappel, la célébration de la Journée internationale du souvenir consacrée à la traite négrière est prévue à Nsi-à-Fumu, dans la province du Kongo Central, au lieu de cantonnement et d’embarquement des esclaves. ACP/Kayu/May