Mbandaka, 18 mai 2025 (ACP).- L’importance de la documentation et de l’archivage des événements passés pour préserver l’histoire de la province de l’Équateur, dans l’Ouest de la République démocratique du Congo a été recommandée aux intellectuels à Mbandaka, chef-lieu de ladite province, par un expert dimanche lors d’un entretien.
« La province de l’Équateur a connu plusieurs événements ces dernières années dans les domaines politique, religieux, des transports et de la santé. Ces événements méritent d’être documentés pour leur conservation et leur possible rappel historique. Des faits inoubliables et marquants tels que l’épidémie d’Ebola, la pandémie de Covid, les élections tumultueuses en Équateur, les inondations et les récents naufrages tragiques, ainsi que le recrutement des jeunes dans l’armée, sont des situations qui doivent être enregistrées et utilisées comme matière d’étude historique », a préconisé Alexis Lokota, président des jeunes intellectuels catholiques de Mbandaka.
« On ne peut reconstituer les événements sans documents et sans sources durables. Cet effort revient aux intellectuels de la province, qui sont appelés à transme ttre la connaissance des événements aux générations futures», a-t-il ajouté. Alexis Lokota a déploré également la carence de bibliothèques à Mbandaka. « Peu de bibliothèques existent, il y a un manque de colloques intellectuels, une faible insistance sur la lecture et la recherche en général, ainsi qu’une culture intellectuelle très limitée et entravée par des querelles politiciennes hypnotisantes et aliénantes », a-t-il dénoncé.
Et de poursuivre : « La culture documentaire s’avère nécessaire pour que l’Équateur soit historiquement connu de manière durable». Pour le président des jeunes intellectuels catholiques, il est important de noter que l’oralité et l’expression continuent d’exercer une influence significative sur l’imaginaire collectif des équatoriens. L’écriture et le livre demeurent un défi.
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