Équateur : plaidoyer pour l’inclusion de la langue des signes dans la Constitution

Mbandaka, 12 janvier 2025 (ACP).- Un appel a été lancé à Mbandaka, province de l’Equateur, à l’ouest de la République démocratique du Congo, pour intégrer la langue des signes dans la Constitution par une plateforme associative, lors d’une interview accordée samedi à l’ACP. 

«Lors de notre séjour à Kinshasa pour célébrer notre journée, nous avons également réfléchi au débat actuel concernant la révision de la Constitution. Nous sommes favorables à ce changement car elle est rédigée en quatre langues nationales. Il est donc nécessaire d’ajouter une cinquième langue, celle des signes», a expliqué Patrick Isefe Bombolo, coordonnateur de l’association chrétienne des personnes handicapées(ACPH).

Et d’ajouter : «notre Constitution actuelle ne reconnaît pas l’administration des personnes vivant avec handicap. De plus, d’autres lois adoptées lors de forums ne sont pas mentionnées dans la Constitution. Par exemple, dans le domaine de la construction, on observe que certains construisent des maisons en étage sans tenir compte des dispositifs pour les personnes vivant avec handicape ; tout est conçu uniquement pour les personnes valides. Il est donc essentiel que notre Constitution prenne en compte des lois pour venir en aide aux personnes vivant avec handicap».

Il a conclu en disant : «Même dans les bus, les valides et les personnes vivant avec  handicap sont mélangés. C’est pourquoi, avec notre ministre de tutelle Mme Irène Sambo et notre président de la Ligue du Grand Équateur Papy Mpinsomi, nous avons convenu qu’il est important de modifier cette Constitution. Nous soutenons pleinement l’initiative lancée par le président de la République à cet égard.

Ce plaidoyer a été lancé lors d’une interview à l’issue d’une réunion du comité directeur de l’association précitée. ACP/C.L.

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