Brazzaville, 16 juillet 2023 (ACP).-La Chanson « Africa » de Grand Kallé a été interprétée avec brio dimanche, au Palais de congrès de Brazzaville, en République du Congo, par le patriarche de la musique congolaise moderne, Jeannot Bombenga Wewando, à l’occasion de la 11ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam)
« Nakeyi mobembo sima nako zonga maman Africa, kokanisa te chérie nakozongela yo, Africa, Na Kinshasa, na Brazzaville, n’a Gola, Mayombe, Équateur, Kisangani », a entonné Jeannot Bombenga avec nostalgie et sous le regard admiratif des invités et mélomanes.
C’était avec honneur que la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu, l’a présenté à son homologue de Brazzaville, Marie-France Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs ainsi qu’aux délégations de 17 pays ayant pris part à cette édition du FESPAM consacrée à la Rumba.
À l’occasion, plusieurs instruments de musique ont été offerts au Marché de la musique africaine (Musaf) par les pays participants à ces festivités, afin de compléter la collection d’instruments qui sont exposés dans ce musée, notamment un « Bandjo du Tchad ; des « Djembés » (petit tambour) du Sénégal ainsi que des instruments de percussion idiophone, avant une visite des différents stands du Musaf.
L’Institut national des arts (INA) de la République démocratique du Congo (RDC), a pour sa part, présenté un exposé photographique dans son stand dédié à la Rumba.
Le stade Massamba débat a accueilli la cérémonie d’ouverture
Le stade Alphonse Massamba débat de Brazzaville a accueilli samedi, la cérémonie d’ouverture de la 11 ème édition du FESPAM, dont le coup d’envoi a été donné par le Chef de l’Etat congolais, 8 (huit) ans depuis la dernière édition.
« Je déclare ouvert, la 11 ème édition du festival panafricain de musique. Que la fête commence est qu’elle soit belle », a déclaré Denis Sassou Nguesso ouvrant la porte du festival.
Après l’exécution de l’hymne de l’Union africaine et un spectacle riche en couleurs, exécuté par des danseurs et acrobates munis d’instruments musicaux ancestraux, aux couleurs des 53 (cinquante trois pays africains, le député maire, président du conseil départemental député et maire de Brazzaville, a souhaité la bienvenue aux différentes délégations des pays invités, avant de céder la parole aux organisateurs pour leurs différentes allocutions.
« La musique occupe une place centrale dans nos vies, nos us et coutumes. La relance du FESPAMest un véritable motif de satisfaction et de fierté ici à Brazzaville, ville membre du réseau des villes créatives, située sur la rive droite du majestueux fleuve Congo. L’activité musicale s’y développe intensément. Nous voici de nouveau rassembler autour de cette musique qui accompagne tout événement de nos vies », a déclaré le commissaire général du FESPAM, Hugues Gervais Hondaye.
Et de poursuivre : « Ce festival a été réclamé par tous, depuis 8 huit ans. Il est enfin de retour, au lendemain de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine mondial de l’UNESCO et cette édition qui lui est consacrée, a pour thème : ‘’ La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité’’ ».
La cérémonie inaugurale du FESPAM a connu la présence de plusieurs délégations, dont celle de la RDC avec à sa tête, la ministre de la Culture arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha. L’artiste musicien congolais, Ferré Gola a agrémenté la soirée aux côtés d’autres artistes Africains comme le Malien Sidiki Diabaté, l’orchestre sexagénaire « Les Bantous du Congo » ainsi que Roga Roga du Congo Brazza. 17 pays sont représentés à cette édition.
ACP/CL