JIFA: une structure prévoit des conférences-débats  et  expositions d’arts à Kinshasa

Kinshasa, 29 juillet 2024 (ACP).- Une structure a prévu des conférences-débats  et expositions d’arts le 30 et 31 juillet  à Limete, au centre de Kinshasa en République démocratique du Congo, pour célébrer la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA), a appris l’ACP au cours d’un entretien.

« Le  Centre d’Etude pour le Rapprochement de la Tradition et de la  modernité (CERTM) a prévu deux jours,  le 30 et le 31 juillet pour célébrer la Journée Internationale de la Femme Africaine à travers  des conférence-débats et expositions d’arts. En plus, nous  avons intégré les activités culturelles, car  les femmes se sont admirablement  distinguées dans ce domaine », a déclaré M. Noël Kilomba,   initiateur de l’événement.

«Nous  sommes, en outre, motivés à   célébrer cette  journée par le rôle historique que jouent  les femmes en Afrique, qui témoigne de leur capacité de réaliser et de participer aux changements majeurs et au développement du continent sur le plan multisectoriel », a-t-il rencheri.

«Les femmes, en  Afrique du Sud, ont joué un rôle très important dans la lutte contre l’apartheid et même dans notre pays la RDC, lorsque l’on pense à l’engagement héroïque de Kimpa Vita, la bienheureuse Anuarite  Nengapeta, Mme Sophie Landy Kanza. Nous estimons qu’il est temps de promouvoir les valeurs de la femme africaine et de la femme congolaise en particulier en ce moment où le Gouvernement congolais est dirigé par une femme comme Première Ministre en l’occurrence Madame Judith SUMINWA », a-t-il poursuivi.

D’après lui, la journée du 31 juillet est consacrée uniquement à la femme africaine et il y a une spécificité, car la femme africaine a vécu l’esclavage, la colonisation.

Aujourd’hui, elle est en train de s’émanciper même si beaucoup des choses restent encore à faire. Et donc la femme africaine a un passé diffèrent des autres femmes du monde. Avec  comme conviction que la  RDC   peut se développer si et seulement si la population  adapte sa  traditions avec la modernité, en évitant de rejeter sa  culture qui comporte beaucoup de valeurs dans plusieurs secteurs de la vie nationale et dont la femme est l’auteure principale.

Cette célébration va connaître  plusieurs activités telles que : la danse traditionnelle,  exposition des oeuvres d’arts des artistes peintres féminins, des témoignages  des femmes émergentes et autres.

Le Centre d’étude pour le rapprochement de la tradition et de la modernité, (CERTM) est une organisation non gouvernementale qui a été créée en 2012.

Historique de la Journée Internationale de la Femme Africaine

Le 31 juillet 1962, à Dar-es-Salam en Tanzanie, les femme de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation des femmes  dénommée « la Conférence des femmes africaines, CIFA en sigle ».

Il faut retenir que le 31 juillet 1974 à l’occasion du premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes (PAWO en anglais) à Dakar, cette journée avait été consacrée journée de la femme africaine.

ACP/ODM

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