Kinshasa, 15 février 2022 (ACP).- La Bédéiste congolaise Judith Kaluaji, a déploré, mardi, lors d’un entretien avec l’ACP, le sous effectif criant de femmes émergeant dans le domaine de la bande dessinée (BD).
« Je ne connais pas beaucoup de femmes Bédéistes. Je ne pourrais qu’en citer cinq. Nous voulons que celles qui hésitent encore à emprunter cette voie s’inspirent de nous », a-t-elle dit.
Très active dans la cause de la femme, la bédéiste exprime à travers ses œuvres sous forme des dessins, accompagnés de mots, les problèmes sociaux liés à la condition des femmes, en vue de contribuer tant soit peu à leur estime.
Passionnée de la bande dessinée et de la peinture dés son jeune enfance, Judith Kaluaji compte à son actif plusieurs œuvres notamment « Vrai ou faux », « Zéro complexe », et « Libala n’a se Ya mayi » et quelques planches publiées pour la première fois dans le premier numéro du magazine « Amazone », qui l’a propulsé en gagnant le prix de la mention spéciale du jury.
En 2010, elle devient membre de l’Association « Kin label » et participe à la première édition de « Kin animabulles » organisée par l’Institut français de Kinshasa. Elle a également fait une exposition individuelle relative à la violence faite aux femmes à Lemba terminus dans la salle Galilée en 2014.
Elle a partcipé aussi dans des rendez-vous culturels tels que la 8ème édition de la fête du livre, où elle exposé autour de la thématique « L’émergence de Femmes dans le monde de la littérature » à côtés de ses collègues écrivaines dont Celena Ngoy et Elisabeth Tol’Aende .
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