Kinshasa : les influences musicales attribuées à la réussite du parcours de  Koffi évoquées

Kinshasa, 28 mai 2025(ACP)-, Les influences musicales attribuées à la réussite du parcours  de l’artiste Koffi Olomide de la République démocratique du Congo (RDC) ont été évoquées mercredi à Kinshasa, dans un entretien téléphonique avec un opérateur culturel, en prélude de son concert prévu le 19 juillet à Paris en France.

«Les influences musicales qui ont façonné le parcours du chanteur Koffi Olomide incluent le groupe des étudiants congolais en Belgique, l’orchestre Los Nickelos, ainsi que  le chanteur de  talent légendaire comme Tabu Ley, sans oublier ses différentes  collaborations avec des artistes comme Emeneya et le groupe Zaïko Langa Langa », a déclaré l’opérateur culturel Yves Kambala.

Avant de percer dans la musique, Koffi Olomide, étudiant à Bordeaux, en France, pendant ses heures libres, écrivait des chansons pour le célèbre musicien Papa Wemba.

Attiré par Rochereau, il finira par fonder son propre groupe “ Quartier Latin ”, dans lequel il exprime sa vision unique de la rumba sous l’identité musicale de “Tchatcho”.

« Dès ses débuts dans les années 80, koffi Olomide s’impose comme un innovateur dans le paysage musical congolais. Il mélange avec brio les rythmes traditionnels du Soukous , de la rumba congolaise et des influences modernes venues de la World music, du jazz et de la pop. Son style unique, à la fois élégant, complexe et dansant, lui permet de conquérir non seulement l’Afrique, mais aussi l’Europe, l’Amérique du Nord et les Caraïbes », a dit Yves Kambala.

 « Au fil des décennies, Koffi Olomide a su rester pertinent, en renouvelant constamment son répertoire tout en gardant l’essence de son identité musicale. Il a formé et inspiré des générations d’artistes en  demeurant une référence incontournable dans l’univers de la musique africaine », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, Yves Kambala s’est réjoui de la nomination du chanteur koffi Olomide, le 22 mai 2025 , au grade de sociétaire définitif de la société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ( Sacem), une reconnaissance qu’il a perçu comme tributaire à ses contributions significatives dans le domaine de la musique.

« La Sacem, fondée en 1851, est une institution centrale dans la protection des droits d’auteur en France et à l’international. Être nommé sociétaire définitif est une distinction réservée aux artistes dont l’œuvre et l’impact artistique sont reconnus à la hauteur des plus grands. Pour Koffi Olomide, cette nomination est une consécration qui vient récompenser des décennies d’engagement, de créativité et de passion pour la musique. C’est aussi une reconnaissance de la part d’un milieu qui comprend désormais pleinement la richesse et la complexité de la musique africaine, souvent sous-estimée sur la scène internationale », a-t-il fait savoir.

Koffi Olomide rejoint ainsi des artistes de renom tels que Youssou N’Dour, Angélique Kidjo, Stromae, ou encore des légendes comme Miriam Makeba et Fela Kuti, qui ont également été honorés par la Sacem. Cette intégration marque un tournant dans la reconnaissance institutionnelle de la musique africaine, qui commence à être traitée sur un pied d’égalité avec les productions occidentales, a-t-on rappelé. ACP/C.L.

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