Kinshasa, 12 mai 2024 (ACP).- L’ouvrage intitulé « Divorcez » de l’avocat Albert Kokolomami, a été porté sur fonts baptismaux au cours d’une cérémonie de présentation organisée samedi au centre Wallonie Bruxelles à Gombe, au nord de Kinshasa en République démocratique du Congo. « Ce roman qui voit le jour aujourd’hui est la continuité de ma première œuvre dénommée ‘’ Des toges préjudiciables aux justiciables’’, pour moi cet ouvrage est ma contribution pour l’amélioration de notre justice. C’est pour mes enfants que j’ai écrit, qui sont principalement ma source d’inspiration grâce à ma famille, j’ai pu mettre en public les nombreux talents que j’ai en moi, pour moi c’est un livre de combat », a dit Albert Kokolomami Odimba, auteur du livre. « Dans ce roman, l’auteur relate l’histoire d’une femme au nom de Malaika qui à quelques jours de son cinquantième anniversaire de naissance, fait une découverte bouleversante sur son mari, pasteur d’une grande église de Kinshasa. Pendant trente années de mariage, elle n’a pas eu d’enfant, mais a élevé avec amour les quatre enfants que son mari a conçus hors mariage avant de trouver son chemin de Damas, Face à la surprise, les mots de son père résonnent dans sa tête », a-t-il ajouté. « À la fin de la première année de mariage, son père, ayant conclu que ce mariage était sans avenir, lui a dit: « Divorcez » Elle prend alors la décision irréversible de demander le divorce et va croiser le chemin d’un jeune avocat déchiré entre sa soif de succès et la déontologie de sa profession », a dit l’auteur. « L’auteur nous présente le dessin d’un homme et d’une femme face à face, la femme apparemment jeune sans déplorer face à l’homme qui manifeste la consonne au premier plan il y a balance symbole de la justice », a de son côté souligné le professeur Jean Marie Ngaki. « L’auteur est clairvoyant il ne décrit pas gratuitement le dérivé des uns et des autres mais il fait l’analyse lucide notamment dans la dernière partie du roman lorsque la guerre se cristallise dans la sphère de la justice pour l’argent, les femmes, pour le pouvoir de conquérir ou à protéger à un niveau avec des conséquences terribles. Ce livre éclaire un jour nouveau la dignité de ce qu’on appelle les serviteurs de la justice et le serviteur de Dieu », a-t-il dit.
La société congolaise, hypocrite dans le domaine de divorce
« Ce titre est pour découvrir comment la société congolaise est hypocrite dans le domaine de divorce et nous devons dénoncer cette hypocrisie. La première cause de divorce c’est le mariage un célibataire ne peut pas divorcer ni encore un veuf ou veuve lorsqu’on est marier on doit savoir que le divorce peut arriver et nous devons garder cette réalité en face au moins l’avoir dans notre rétroviseur car c’est quelque chose qui touche toute personne », a insisté M. Ngaki. « Et aussi découvrir à quel point les gens sont capables d trouver des raisons pour cacher leur propre problème. Nous devons être révolté par cette situation qui ne que le quotidien banal des congolais lambda et Lee sentiments de l’auteur c’est cette révolte c’est-à-dire mettre les doigts sur les plaies en estiver le plus et espérer la guérison pour notre société », a-t-il ajouté. Il faut par ailleurs noter que le divorce est actuellement un sujet d’actualité dans nos familles. Beaucoup, notamment nos parents, préfèrent divorcer que respecter leur engagement ; certains autres pour l’absence d’une adolescence mal gérée. Et ce roman de 197 pages est, avec un peu de chance, un appel d’espoir à ces parents qui ont confondu le mot divorce à un jeu dans leur foyer. « J’ai raconté cette histoire fictive à travers laquelle j’aborde plusieurs thématiques de la vie quotidienne avec un avocat au centre. Ce titre est à l’impératif et est question d’un appel qu’il faut contextualiser. “Divorcez” est un appel non pas aux mariés, mais à celui du père de Malaïka, personnage du roman, à sa fille la première année du mariage qui, sage, a compris que le mariage de sa vie était sans avenir pour ce que lui faisait subir son mari. Ce mot fait donc partie de l’histoire, pas de moi », a-t-il fait savoir. Albert Kokolomami est un avocat au Barreau de Kisangani, diplômé à l’Université de Kisangani il travaille depuis 2019 avec l’initiative pour la paix et les droits humains une organisation à but non lucratif luttant pour la paix durable dans la région des grands lacs d’Afrique à travers l’éducation aux droits humains et à la bonne gouvernance. Il est l’auteur du livre toge préjudiciable aux justiciables qui était son premier essai parue en 2022 aujourd’hui il nous revient avec un autre ouvrage intitulé « divorcez » qui est son premier ouvrage de fiction édité aux éditions Africa. ACP/