Kinshasa, 2 juillet 2024 (ACP).- Une association sans but lucratif dénommée «Congo ya Ba Kulutu » (CBAK) a été présentée mardi à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, par ses fondateurs, au cours d’une cérémonie, dans le but de susciter une dynamique participative à la résolution des questions socio-culturelle.
« L’anecdote (Si la jeunesse savait et si la vieillesse pouvait), constitue notre cheval de bataille dans la mesure où elle définit la possibilité pour la jeunesse, par sa vigueur, de participer au développement et l’épanouissement de la RDC, avec l’appui de l’expérience de personnes âgées, le but est de susciter une grande dynamique capable de participer à la résolution des questions inhérentes à la régression de la situation socio-culturelle du pays», a déclaré M. Abbé Banduenga, président du CBAK au cours d’une assemblée générale constitutive.
« Scandale géologique, nous le sommes, mais notre regret est de constater que la population est plongé dans la misère alors que le pays est potentiellement riche », a-t-il souligné.
CBAK fait partie de la société civile et dans ce cadre elle prône son engagement à hausser les valeurs sociétales de la culture congolaise et des traditions séculaires héritées dans plus de 450 tributs que regorge la RDC.
Dans cette perspective, CBAK entend se promouvoir en mutuelle qui va dans la lutte contre la dépravation des mœurs en privilégiant le changement de mentalité et la valorisation de la culture congolaise.
Evoquant, pour sa part, l’importance de la Rumba congolaise, M.Richard Dakari, vice-président du CBAK a indiqué que « cette musique de référence, a véhiculé depuis la nuit de temps des messages au travers des chants dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs, aujourd’hui il est difficile de voir les chansons diffusées sur plusieurs plateformes musicales contribuer à la valorisation des mœurs ».
« Si l’Unesco a inscrit la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine
Culturel immatériel, c’est parce que cette musique contribue à l’éducation de masses et en dans cette dimension elle peut servir de modèle et de partage avec d’autres nations du monde », a souligné M. Dakari ajoutant que, CBAK entend pour ce faire, créer un festival pour célébrer deux fois par an les valeurs des traditions congolaises à travers la Rumba.
Par ailleurs, a-t-on fait savoir, l’association a pour mission principale, de vulgariser et de promouvoir en République Démocratique du Congo et à l’étranger, la culture Congolaise sous toutes autres formes légales, par des activités se rapportant la valorisation de la culture congolaise à travers les œuvres musicales anciennes, étant donné qu’elles sont éducatives, cela dans le but de régenter la musique congolaise moderne et de l’amener à se normaliser par rapport aux valeurs culturelles anciennes en vue de recadrer la jeunesse congolaise.
« Nous n’ allons pas seulement assurer l’encadrement et la production des artistes locaux et faire la promotion de la Rumba congolaise entant que patrimoine culturel immatériel, mais aussi créer un cadre d’exposition des œuvres d’arts traditionnelles et modernes dans le but d’assurer leurs promotions tant sur le plan national que sur le plan international », a encore dit M. Dakari.
Au-delà de la mise en place d’une école de langue dans laquelle toute personne intéressée pourra apprendre l’une de quatre langues nationales et traditionnelles de la RDC (le Kikongo, le Lingala, le Tshiluba et le swahili) suivant les normes légales d’apprentissage linguistique, il sera créé un club de langue préconisant la pratique de la langue en vue de permettre aux étudiants de maitriser la langue choisie, le but étant de faciliter éventuellement aux récipiendaires, soit d’affronter les études linguistiques appropriées, soit leurs intégration au sein de la communauté congolaise, soit de travailler dans une institution ou l’une des langues nationales congolaise est choisie comme langue de travail, soit de faire des recherches Scientifiques en en langue locales. ACP