Kinshasa: renforcement des capacités des étudiants des Beaux-arts sur la création d’un «storyboard» 

Kinshasa, 28 juin 2025 (ACP). – Les étudiants des promotions L3 et L4 du système LMD de l’Académie des beaux-arts, au nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont  vu leurs capacités renforcées dans la création d’un ‘‘storyboard’’, une représentation visuelle d’une histoire, généralement utilisée dans les domaines de la production audiovisuelle (cinéma, animation, publicité, et du design), a constaté l’ACP vendredi. 

«Les objectifs ont été atteints, donc vous voyez un peu dans 3 semaines le travail qui a été fait ; quelqu’un dirait : c’est une année qui a été passée ici à l’Académie des Beaux-Arts pour réaliser ces 3 ateliers. Donc, le premier atelier était consacré à l’animation, le deuxième était consacré à la construction du scénario et, le troisième  sur le storyboard. Mais vous avez vu déjà qu’on peut voyager pour montrer que c’est possible», a déclaré Henri Kalama Akulez, directeur général de l’académie des Beaux-arts Kinshasa. 

«Donc nous sommes très satisfaits du résultat. Nous avons notre noyau, nous allons continuer à y travailler. Nous allons  d’abord consolider les acquis en compétences, et avant de penser à développer les curricula et voir un peu comment petit à petit penser les futurs projets et penser en fait le futur département de cinéma d’animation à l’Académie des Beaux-Arts», a ajouté M. Kalama.

Expliquant un un storyboard, M. Kalama a souligné que c’est une représentation visuelle d’une histoire, généralement utilisée dans les domaines de la production audiovisuelle (cinéma, animation, publicité) et du design. Il s’agit d’une série d’illustrations ou d’images disposées de manière séquentielle, qui décomposent une séquence ou un plan en plans individuels, afin de visualiser et de planifier la narration visuelle d’un projet.

Par ailleurs, le formateur Fabrice Fouquet a mis l’accent sur l’objectif de cet atelier de «storyboard», qui était celui d’aborder la narration en animation et particulièrement le découpage entre le scénario, qui est un objet écrit jusqu’à la fabrication d’un film.

«Je suis venu ici avec l’ambassadeur de France pour animer un atelier de formation au storyboard la pour l’animation, donc au sein de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. L’objectif principal de cet atelier de storyboard, c’était d’aborder la narration en animation et particulièrement le découpage, à savoir : bien faire la passerelle entre le scénario qui est un objet écrit et  la fabrication du film qui, se fera plus tard», s’est exprimé  Fabrice Fouquet.

«Donc le storyboard, ce n’est vraiment pas une œuvre en soi, c’est un document technique, c’est un objet qui condense toutes les informations qui permettront aux personnes ou à celui qui produit un film de savoir quoi produire réaliser. Donc, c’est d’arriver à mettre en place les idées en dessins assez simples, le découpage de l’histoire, de découper en plan, de comprendre quoi raconter dans chaque plan», a-t-il ajouté 

Selon le directeur général de l’académie des Beaux-arts de Kinshasa, à la prochaine étape, après ces trois (3) ateliers,  son établissement public va devoir accompagner la finalisation, pour que ce projet soit présenté  au public afin de susciter de l’intérêt dans la communauté pour sa concrétisation.

Ces ateliers ont été organisés en prélude du lancement d’un département de cinéma d’animation à l’Académie des Beaux-Arts. 

ACP/UKB

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