Kinshasa, 04 novembre 2022 (ACP).– Le chanteur Pegguy Tabu alias « Prince Ley » a annoncé vendredi, sur les plateformes digitales, la sortie de son nouveau single intitulé « Wewa », qui veut donner un autre souffle à la rumba congolaise, est prévue pour le 11 novembre prochain.
« Mon nouveau single définit clairement mon originalité sur le marché et non intention de vouloir donner un autre souffle à la rumba congolaise, une identité particulière de notre musique qui n’est plus à démontrer », a-t-il dit.
Dans ce single, l’artiste laisse découvrir aux amoureux de la bonne musique son nouveau couvre-chef d’auteur-compositeur, coach et peut être bien au-delà de son profil de chanteur attitré.
Il refait de nouveau surface sur la scène musicale afin de partager sa touche particulière de la rumba congolaise, qui est un patrimoine immatériel de l’humanité.
Pegguy Tabu sur les traces de son père Tabu Ley
Pegguy Tabu est l’un des fils du célèbre musicien et icône de la musique congolaise Tabu Ley Rochereau. Il a débuté sa carrière musicale en Belgique à l’âge de 12 ans. Dès là, le jeune artiste a attiré l’attention d’un bon nombre des fans grâce à son style vocal, qui lui a permis d’être compté parmi les espoirs du RnB dans le milieu européen francophone, précisément en France et en Belgique.
Il a, par ailleurs, entamé sa carrière par l’initiation au clavier et à la guitare, ensuite il a intégré la chorale de son église et enfin à s’afficher plusieurs fois avec de nombreux grands noms de la scène musicale de la France et la Belgique.
Quelques temps après, Pegguy Tabu s’est imposé en tant que compositeur et réalisateur dans les milieux franco-belges, où il a réussi à collaborer avec plusieurs artistes de renoms dans ces milieux, notamment Booba, Lafouine, Vitaa, Diam’s, Sefyu, Big Ali ainsi que son propre frère le rappeur français Youssoupha.
En 2005, il s’est affiché pour la première fois en tant que chanteur dans une collaboration avec la chanteuse française Kayliah sur le titre « Belly dance », puis quelque temps après dans les titres « Prêt pour le combat » avec Disiz la peste, et « Fidèle à moi-même » avec Sté Strausz.
Pour honorer la carrière de son père Tabu Ley, Pegguy Tabu intègre l’orchestre de celui-ci en 2012 où Il est devenu quelque temps après le leader vocal du groupe et il a été surnommé « Prince Ley » pour la similarité de sa voix avec celle de son père. L’artiste a décidé, après cette expérience avec la musique congolaise, de fusionner la musique urbaine qu’il fait avec la rumba et d’autres styles musicaux congolais.
En 2016, Pegguy Tabu a marqué un grand pas de sa carrière musicale avec la sortie de son tout premier album intitulé « Sans Tabou » dans lequel il a eu à collaborer avec des grandes icônes de la musique congolaise, notamment Papa Wemba dans « Pardonner » et Koffi Olomide dans « Le remake » l’une des chansons emblématiques de son feu père « Mokolo na ko kufa » sorti en extrait de l’album, rappelle-t-on. ACP/Kayu/SGB/KMT