Kinshasa, 04 août 2021 (ACP).- La Commission nationale de censure des œuvres d’arts et spectacles en RDC (CNC) est un organe pouvant contribuer à la création des recettes pour l’Etat, a déclaré, mercredi, l’inspecteur général de cette commission, Didi Nkelokelo, lors d’un atelier organisé à l’intention des artistes engagés à Kinshasa.
Selon ce dernier, qui s’est confié à l’ACP, cet organe est disponible pour travailler avec les gouvernants en associant les artistes sur la question de réforme.
M. Nkelokelo et Malafi Niamba, consultants en stratégie, organisation et management des événements culturels, ont échangé sur la réforme de cette commission nationale de censure qui semble être « antidémocratique » dans un Etat de droit, avant d’évoquer sa place dans le contexte d’un pays qui se veut démocratique, tout en mettant un accent sur la censure et la lutte contre la dépravation des mœurs.
La Commission nationale de censure des chansons et des spectacles a été créée par un décret de 1996 dont l’une des missions consiste à l’autorisation préalable des spectacles pour le public ou la diffusion de la chanson, rappelle-t-on. ACP/ODM/JFM