Kinshasa, 28 septembre 2023 (ACP).- La nouvelle saison artistique 2023-2024 a été ouverte jeudi dans le contexte de la création de nouvelles dramaturgies et de scènes numériques, à l’Institut français de Kinshasa (IFK), capitale de la République démocratique du Congo (RDC), appris l’ACP de l’organisation.
« Une nouvelle saison artistique s’ouvre dans le contexte de la création de nouvelles dramaturgies et de scènes numériques en compagnie des femmes à l’œuvre, nous guidera tout au long de cette nouvelle saison 2023-2024 », a déclaré la directrice de l’Institut français de Kinshasa, Françoise Balais.
Et de poursuivre : « Nous allons partager ce qui fait de l’expérience esthétique un accélérateur de notre sensibilité au monde, en ce qu’elle la préserve et la cultive. Nos perceptions argumentées et notre attention décuplée réarment notre sensibilité comme faculté de juger ce à quoi l’on tient, face à l’appauvrissement contemporain de ce que nous pouvons sentir, percevoir, comprendre et tisser comme relation à l’égard du vivant et de sa diversité ».
Mme Balais a fait savoir que cette session tient à l’art et aux artistes. Pour elle, l’expérience esthétique par la fréquentation et la production des œuvres assure un ancrage existentiel qui permet de développer des stratégies de résistance, à travers leur cheminement exemplaire qui incarnent cette forme de résistance par leur désir de se construire dans la liberté, la démocratie, la dignité et préservent notre sensibilité.
L’intervenante a invité le public congolais notamment des artistes, des étudiants, des journalistes, des acteurs étatiques et non étatiques à participer aux activités prévues tout au long de cette nouvelle saison artistiques.
Une série de programmes prévus à la saison artistique à la Halle de La Gombe
L’Institut français de Kinshasa (IFK) a prévu une série de programmes artistiques qui sera animée par les différentes catégories des personnalités culturelles durant ce dernier trimestre de l’année 2023, notamment des expositions, des concerts, des comédies, des vernissages, des performances, des cinémas, des musiques et des projections de film et des spectacles.
« Pour moi, ce qui m’a poussé de faire ce projet c’est une partie de ma création c’est la réflexion autour des espaces, peux-tu avoir une certaine implication entre les espaces du passé et du présent alors cette étude est basée sur les anciennes maisons construites du temps colonial au Kongo central, précisément à Mbanza-Ngungu, mais plus sur les architectures coloniales; et voir ce qui se passe actuellement dans les architectures modernes », a affirmé l’artiste Prisca Tankwey.
Elle a souligné que dans son projet artistique la nécessité de l’équilibre entre les hommes et les femmes et l’établissant d’une jonction physique et psychique d’identités qui diffèrent par leurs natures mais qui se rencontrent par nécessité.
Nécessite de valoriser l’industrie artistique
Par ailleurs, la nécessite de valoriser l’industrie artistique a été évoquée par les intervenants lors du lancement de la nouvelle saison artistique tels que Shara, Kevin Mavakala et Prisca Tankwey.
Ils ont présenté leurs projets bancables artistiques en mettant l’accent sur la valorisation de l’industrie artistique par la mise sur le marché mondial de différents produits artistiques.
L’Institut français de Kinshasa va jeter un coup d’œil du côté sport pour voir la préparation de la célébration de 50 ans de combat du siècle de Mohamed Ali organisé en RDC (ex-Zaïre) et la première participation des Léopards à la coupe du monde en 1974. ACP/ODM