Kinshasa, 30 juin 2024 (ACP).- La littérature féminine et la poésie congolaise ont été au centre de la deuxième édition du festival dénommé « Buku », ouvert samedi à Gombe dans le nord de Kinshasa en République démocratique du Congo.
« Nous avons mis au centre de notre festival, la littérature féminine et la poésie congolaise, nous avons mélangé les deux. Il était question de discuter avec les auteurs femmes en particulier et aussi les hommes qui ont écrit des œuvres, qu’on a jugé assez féminines par leur style d’écriture, par leur façon d’embellir et de se faire entendre », a déclaré Grâce Di Lola, directrice du comité de lecture.
Et d’ajouter : « avec la poésie congolaise, il a été question de rencontrer les poètes de la RDC et de parler avec eux au sujet de leurs œuvres et de voir ce qu’ils prônent dans leurs poésies, qui les lient directement à la littérature congolaise ».
Cette activité a connu la participation des élèves qui ont fait une lecture publique de leurs œuvres. Ces élèves sont tous les lauréats du prix « Litteco », organisé chaque année par l’écrivaine Markboula Madari.
Cette deuxième édition du festival « Buku » veut interpeller la jeunesse sur la littérature kinoise et congolaise en général.
Présentation de l’ouvrage « Du nouveau pays à la naissance d’une étoile »
L’ouvrage intitulé » Du nouveau pays à la naissance d’une étoile « , œuvre de l’écrivaine Angèle Mwamba, a été présenté au public à la même occasion.
« Ce livre parle de la période de l’indépendance de la République démocratique du Congo, des personnes importantes connues et non connues qui ont marquées l’histoire du pays. Sur la couverture du livre, il y a le chiffre soixante qui renvoi à l’année 1960 de l’indépendance et mon année de naissance», a fait savoir Angèle Mwamba, auteure de l’ouvrage.
« J’ai voulu marqué mes soixante ans par un livre qui parlait de la période de ma naissance. J’y révèle différentes personnes qui ont un impact dans le pays, mais qui ne sont, peut-être, pas connues par le public, bien qu’ils soient d’une grande importance dans le pays. Je parle aussi de la société civile », a-t-elle ajouté.
L’auteure a, en outre, laissé entendre qu’il s’agit de son premier ouvrage et qu’elle voudrait qu’on le lise d’une manière informative et curieuse pour en connaître et comprendre le fond.
« Il y a beaucoup d’ouvrages sur l’indépendance, je ne suis pas historienne mais j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice », a-t-elle conclu.
Le festival « Buku » est un évènement de rencontres, conférences, ateliers, tables ronde, spectacles théâtrale etc. Sa première édition avait eu lieu l’année dernière à l’Académie des beaux-arts. ACP/C.L