Kinshasa, 15 décembre 2021 (ACP).-La ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, a rendu, mardi, un hommage aux artistes-musiciens de deux Congo et aux écrivains pour avoir valorisé la Rumba, à l’occasion de la proclamation à Paris de la Rumba comme « Patrimoine culturel immatériel de l’humanité ».
Dans son mot de circonstance, la ministre de la Culture a salué la diplomatie culturelle du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour avoir donné à son ministère, dans son 15ème pilier, de continuer avec des démarches relatives à cette inscription sur la liste de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Elle a salué également le comité mixte, Congo-Kinshasa/Congo-Brazza qui n’a rien laissé au hasard pendant plusieurs mois pour cette fin, ainsi que le bureau de l’UNESCO à Kinshasa pour son indéfectible accompagnement.
« La Rumba est notre identité et richesse, elle est le phénomène des villes dont Kinshasa et Brazzaville sont les foyers et constitue également la mémoire de nos peuples qui voient aujourd’hui l’invention des esclaves et leurs descendants revenir comme une science dans son milieu rural », a dit Mme Kathungu.
Elle a fait savoir que l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est la consécration de notre identité commune, de l’identité africaine et d’une mode de vie, d’un savoir-faire anthropologique.
Elle a, à cet effet, rendu hommages aux génies créateurs de nos ancêtres et des esclaves qui, dans leur déportation, n’ont pas perdu cette identité, annonçant des conférences, des émissions radiotélévisées, des colloques des expositions sur la Rumba congolaise dont un musée est déjà en vue.
ACP/ODM/OB/KMT