Kinshasa, 05 mai 2025 (ACP).- La valorisation des œuvres de feu compositeur et interprète de la rumba congolaise, Louis Maxime Bonginda, connu Max Mongali du public, a été prônée lundi à Kinshasa, en République démocratique du Congo, dans un entretien avec un chercheur afin de promouvoir les valeurs sociales.
« Étant éducateur et mélomane, je me dis qu’aujourd’hui la musique congolaise est versée dans la médiocrité. Je pense qu’il faut ressusciter Max Mongali pour tirer une leçon de ses textes qui faisaient la promotion de l’éducation de masse tout en magnifiant les valeurs sociales en République démocratique du Congo, en général et en particulier dans la capitale », a déclaré l’analyste et chercheur Georges Kinga Diyinda.
Selon lui, les compositions de Max Mongali savaient mettre à l’aise, raviver la flamme dans les couples et ranimer la relation enfants/parents autour d’une musique à la fois pudique et saine.
« Les chansons de Max Mongali rencontraient l’assentiment de toutes les couches sociales, que ce soit du Président de la République, des ministres, des avocats (…) Vous remarquerez même que ceux qui ont suivi son modèle : le cas de Zaïko Langa Langa et autres, ont su garder la même lignée. C’est-à-dire la promotion des valeurs morales », a-t-il rappelé, invitant l’actuelle génération des musiciens congolais à une compréhension profonde des théories musicales et une imagination créative pour captiver le public et assurer la pérennité de leurs œuvres.
Décédé en 2001 à Kinshasa à l’âge de 54 ans, Max Mongali alias “le vieux Pop, Idi Amine”, a mis le pied à l’étrier à plusieurs interprètes musicaux congolais : le cas de Koffi Olomidé pour qui il élabora une de ses meilleures œuvres intitulée “Djino”.
Au nombre de ses initiatives, l’on note la création du groupe “Les Yatupas”, regroupant les musiciens tels que Pépé Félix Manuaku, Mantsiamina Popol, Ray Lema, Zoé Wawanko, Rigo Moya, Ntesa Dalienst et Djo Mpoyi.
ACP/JF