Lancement de la 4ème édition du « Prix littéraire Zamenga »

Kinshasa, 23 avril 2021 (ACP).- Le coordinateur du « Prix  littéraire Zamenga », Richard Ali, a procédé, vendredi, au Centre Wallonie Bruxelles, au lancement de la 4ème édition de ce concours et de présentation de l’anthologie des gagnants de l’édition passée, au cours d’une cérémonie dans la commune de Gombe, à l’occasion de la Journée internationale du livre et des droits d’auteurs célébrée le  23 avril de chaque année.

Il a indiqué que ce prix est un concours littéraire destiné aux écrivains congolais de moins de 40 ans qui y participent librement en soumettant une  nouvelle écrite en français sur un thème libre ou proposé  par l’édition.

Ce prix vise à honorer la mémoire de l’écrivain congolais le plus populaire de la  RDC, Zamenga Batukezanga et à promouvoir, en même temps, le secteur littéraire congolais, avec l’accompagnement  du CWB, l’édition Mabiki, l’Association des jeunes écrivains du Congo (AJCO) et d’autres partenaires.

« Lire pour ne jamais se sentir seul »

« Lire pour ne jamais se sentir seul » constitue le thème de la  Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, retenu en cette année 2021 par l’UNESCO.

A Kinshasa, plusieurs autres activités, ont eu lieu pour marquer cette journée, en dehors du lancement du Prix littéraire Zamenga. C’est le cas d’une journée de réflexion sur l’objet social du livre à l’IFASIC et une autre organisée par la librairie « Book express »  à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA).

Le Pr. François Budimbani  préconise une politique de diffusion de l’écrit de soutien aux jeunes talents

Le Pr François Xavier Budim’bani, expert en Sciences de l’information et de la communication a proposé, jeudi, au gouvernement congolais, l’élaboration d’une politique de diffusion de l’écrit de soutien aux jeunes talents, au cours d’une conférence qu’il a animé autour du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle à l’IFASIC. D’après lui, « la question du droit d’auteur ou de l’intellectuel souffre d’une non- maîtrise de la société congolaise », affirmant que le doit d’auteur est un domaine juridique.

Il a, par la même occasion, déploré l’usage abusif du concept « droit d’auteur » en RDC, qui ne permet pas une éclosion du secteur des écrits, en ne publiant pas les concours des jeunes talents écrivains, au moment où cette démarche est de nature à favoriser une activité économique prospère sous d’autres cieux. Les civilisations émergentes sont celles qui ont basé leurs expertises et leurs progrès sur des écrits, a-t-il conclu.

ACP/NDUBA/BOKEME/NGOY

 

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