Kinshasa, 12 septembre 2021 (ACP).- La 10ème édition du festival « Me ya be », organisée du 10 au 11 septembre à l’Institut français de Kinshasa, (IFK) s’est clôturée samedi, en gardant de la part des participants les souvenirs d’un cadre d’éclosion des nouveaux talents du domaine de la danse, malgré la crise sanitaire de COVID-19.
Selon le danseur Kelvin Bikumu du groupe « Equipe sans défauts » cette dixième édition a constitué un veritable vitrine, puis qu’il a permis à son groupe de présenter le spectacle « Raka, Raka » (rapidement), mettant en exergue le mode de vie des jeunes au quotidien. Il a profité de l’occasion pour remercier l’initiateur de ce festival Jacques Bana Yanga, dont l’œuvre permet l’éclosion de nouveau talents, en dépit de la situation sanitaire liée à la Covid-19.
Pour sa part le chorégraphe Élie Boyale du ballet « Umoja », un des partenaires du festival « Meya be », a fait savoir que le volume et la qualité des spectacles présentés au cours de cette édition démontrent une évolution de la part des organisateurs, à l’instar du spectacle « Tokina » qui parle de la RDC du « du matin au soir ».
Il a confié que cette activité placée sous le thème « Transformation et mutation de la danse », avait réuni 8 groupes de danse de styles différents, qui ont donné au public l’occasion de savourer notamment le goût de la danse traditionnelle moderne et de saisir sa portée en tant que moyen de sensibilisation et d’éducation des masses. ACP/C.L/Awa