Le Centre culturel congolais de Belgique, un haut lieu de la diversité (une échevine belge d’origine congolaise)

Bruxelles, 16 décembre 2024 (ACP).- Le Centre culturel congolais de Belgique a été reconnu, comme un haut lieu de la diversité pour de nombreuses communautés, lors de la commémoration, dimanche, du premier anniversaire de son existence, a appris l’ACP, lundi, de source administrative. « Le projet de création du Centre culturel congolais de Belgique que j’ai porté, alors l’échevine à l’Égalité des chances ensemble avec le bourgmestre Philippe Close de la ville de Bruxelles, est une concrétisation de la grande diversité de la capitale belge. Mais plus, il constitue un lieu de reconnaissance pour les communautés africaines, en général, et la communauté congolaise, en particulier », a déclaré Lydia Mutyebele, dans son discours d’ouverture de cette journée commémorative. Selon elle, ce centre devrait servir d’outil « pour transmettre l’héritage culturel à nos enfants, particulièrement dans un monde où l’on remet parfois en cause les identités ».

Vue d’un tableau exposée au centre culturel congolais de Belgique

La désormais députée fédérale belge d’origine congolaise, a par ailleurs annoncé que le Centre culturel de Belgique est appelé à déménager dans les six prochaines années pour devenir un important ‘‘pôle de culture’’, avec une grande salle de spectacle pouvant abriter des concerts et autres activités de l’intelligence. « Nous devons rêver plus grand », a-t-elle assuré. Pour sa part, Nancy Mariam Kawaya, coordinatrice du centre, a estimé que le projet porté à l’origine par une pionnière, Lydia Mutyebele, est devenu, une année plus tard, le carrefour de toutes les activités de la culture africaine. Et d’ajouter : « Nous avons effectué une programmation spéciale au cours de ce mois de décembre, qui est celui de l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’UNESCO, avec une série d’activités autour de ce patrimoine qui culminent aujourd’hui avec l’hommage à un des ambassadeurs de cette culture, à savoir Papa Wemba ».

Vue de la prestation du groupe musical ‘‘Chibida de Bruxelles’’ en hommage à Papa Wemba

Quant à Samantha Ebate, initiatrice de l’exposition dénommée ‘‘Passerelle de la rumba’’, elle a expliqué qu’elle s’inscrit, dans une initiative visant à mettre en relation les jeunes et les anciens musiciens de la rumba qui ont beaucoup à enseigner et qui, malheureusement, disparaissent progressivement. Il sied de signaler que lors de cette commémoration, un concert en hommage à Papa Wemba donné par le groupe musical ‘‘Chibida de Bruxelles’’, couplé à une exposition de portraits d’artistes de la rumba, a réuni diverses communautés. ACP/

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