Kinshasa, 28 mars (ACP).- Un engouement significatif du public a été constaté durant les trois premiers mois de lancement des activités au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale (CcapAc) par la direction générale de cette institution, au cours d’une évaluation vendredi, au centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
«Si vous êtes là aujourd’hui, c’est parce que nous voulons ensemble partager des nouvelles de nos activités du centre. Comment il se porte. J’aimerais vous dire qu’il se porte très bien. Ceux qui sont le plus souvent avec nous, le constateront, il y a effectivement de l’engouement et encore plus d’activités. Nous recevons encore plus du monde qu’on l’espérait avant», a déclaré Balufu Bakupa Kanyanda, directeur général du centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale.
«Qu’est-ce que nous avons fait durant ces trois derniers mois, nous avons d’abord pris du temps et nous continuons à le prendre pour roder la machine. Nous comptons mettre en place notre site internet et tous les réseaux internet pour que notre relation publique soit aussi fluide et tout à fait à l’heure du numérique», a-t-il ajouté.
D’après le chargé de communication du Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale, Rémy-Césaire Tshamala, il existe un programme en cours qui s’intitule:« Journée congolaise de l’image de la femme africaine», qui à travers les conférences, redonne une nouvelle image de la femme congolaise.
«Actuellement, nous sommes pratiquement à la clôture d’un programme que nous avons initié au début du mois, consacré aux droits des femmes. Ce programme, nous l’avons appelé ‘’Journée congolaise de l’image de la femme congolaise et de la femme africaine’’. Ce programme constitue un accordéon qui a eu aussi bien à initier des conférences avec différents panels, des projections cinématographiques et débats tous les dimanches avec le public et nous», a renseigné l’orateur.
D’après Rémy-Césaire Tshamala, le programme a commencé le 15 février 2025 par un concert dénommé «Missa Congo ». Ce dernier a consisté à une production magnifique avec l’orchestre symphonique kimbanguiste, la chorale Monseigneur Luc Gillon, la chorale la Grâce.
Il a été suivi des conférences, des projections des films sur l’histoire, notamment le film de Gilbert Balufu: ‘’Le silence des crimes oubliés’’, un film de 2017 qui avait remporté le prix de meilleur documentaire au Fespaco 2017 à Ouagadougou.
Cet opus a abordé la situation préoccupante de l’Est de la République démocratique du Congo. « Ce film dénonce les crimes commis par le Rwanda dans l’Est de notre pays depuis presque maintenant 3 décennies; le film « Sound Track for a coup d’état » c’est-à-dire la bande sonore pour un coup d’état qui est un film qui mêle jazz et archives historiques et qui nous montre à nous Congolais comment ce pays a été plongé dans le chaos dès le jour qui a suivi notre indépendance après le 30 juin 1960 par la CIA et les autres pays impérialistes », a indiqué le chargé de communication.
Et quant au film « Cuba » l’Odyssée africaine de la réalisatrice égyptienne Jihan El-Tahri et ce film a traité de la solidarité entre le Cuba et nos peuples, et aussi de l’implication de notre pays qui s’appelait à l’époque Zaïre dans la guerre menée contre l’Angola par les Américains.
ACP/JF