Le génie musical de Pamelo Mounk’a évoqué à Kananga au Kasaï central

Kinshasa, 26 avril 2025 (ACP).-   Le génie musical de l’artiste musicien Pamelo Mounk’a du Congo Brazzaville, suscité par l’ambition de faire une carrière en solo, a été relevé samedi dans un entretien avec un chroniqueur de la musique congolaise moderne à Kananga, au Kasaï Central, centre de la République démocratique du Congo (RDC).

«L’installation de Pamelo Mounk’a à Paris, en France, pour une carrière musicale en solo au terme de la signature d’un contrat avec la maison de distribution de 33 tours ‘‘EDSON consortium mondial’’, a porté au plus haut le génie musical de sa carrière artistique», a indiqué Victor Kamanga Kambulu,  chroniqueur musical.

« Les chansons telles que ‘‘la mort de Nombakele’’, ‘‘l’argent appelle l’argent’’, ‘‘Oyou Youmba’’, ‘‘BualaYayi’’, etc., ont été prisées par les mélomanes », a-t-il ajouté.

Selon lui, le génie artistique de Pamelo a puisé son inspiration par son passage dans l’orchestre ‘‘African Fiesta’’ à l’appel de Rochereau en avril 1964. Il avait traversé le fleuve Congo pour rejoindre  Rochereau Tabu Ley et l’African fiesta à Kinshasa où il avait enregistré quelques semaines plus tard, à Bruxelles, les chansons comme : Lucie, Ritmo del Congo (…)
En septembre 1964 à cause du conflit entre Brazzaville et Kinshasa, il est rapatrié à Brazzaville.

Pamelo Mounk’a avait marqué le timbre de sa voix dans la chanson ‘‘Masua’’ avec l’orchestre Bantou de la capitale, et ses œuvres musicales aux côtés de Mutuari, Nkouka Célestin, ont été portées au sommet dans une période où la Rumba a connu de grands moments des merveilles.

De son vrai nom Yvon MBEMBA BINGUI, Pamelo Mounk’a est né le 10 mai 1945 à Brazzaville (Congo). A l’âge de 9 ans, en 1954, il compose sa première chanson. En juillet 1963, il débute la musique dans l’orchestre ‘‘Les Bantous de la Capitale’’ de Brazzaville. Il compose deux titres: ‘‘Nalanda bango’’ et  ‘‘Eloko kombo bolingo’’.

Décédé du diabète le 16 janvier 1996 à Brazzaville, Pamelo Mounk’a sera inhumé  avec tous les honneurs d’un monument de la musique congolaise, alors qu’il venait de terminer l’enregistrement de son dernier répertoire de chansons chrétiennes.

Sa carrière musicale a été jalonnée par des titres tels que : ‘‘Amen Maria’’, ‘‘Masuwa’’, ‘‘Ya Gaby’’, exécutés par les Bantous de la capitale, ‘‘Lucie’’, ‘Pepe’’ et ‘‘Ninzi’’, créés dans ‘‘African Fiesta’’, ‘‘Petite Lola’’, ‘‘Séjour’’ et plus près de nous, ‘‘Amour de Nombakele’’, ‘‘L’argent appelle l’argent’’, ‘‘Ce n’est que ma secrétaire’’, ‘‘OyourouNyoumba’’, ‘‘Amour quand tu nous prends’’, ‘‘Buala yayi mambu’’, ‘‘Samantha, trésor hindou’’, ‘‘La femme ne se prête pas’’, ‘‘Chérie Mandja’’, etc.

ACP/UKB

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