Le livre «Pour un Congo retrouvé, continuons le changement» de Germain Kambinga mobilise derrière Tshisekedi

Kinshasa, 10 janvier 2025 (ACP).- L’essai intitulé «Pour un Congo retrouvé, continuons le changement» de l’acteur politique, Germain Kambinga Katomba, dans lequel l’auteur mobilise des Congolais derrière Tshisekedi, a connu son vernissage, jeudi, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, au cours d’une conférence de presse.

«J’essaie de donner, à travers cet ouvrage, des raisons à l’opinion publique de faire confiance à l’homme qui nous dirige, parce que pour l’instant, on n’a pas d’alternative. De toute façon, c’est lui qui doit nous faire gagner cette guerre, nous devons nous mettre en ordre de bataille. C’est également une manière de galvaniser nos troupes, de leur dire qu’il n’y a pas dans ce pays que des politiciens qui veulent nous diviser», a-t-il laissé entendre.

Circonscrivant le cadre et le contexte dans lequel ce livre a été rédigé, Kambinga a déclaré ce qui suit : «Ici la problématique pour moi entant qu’acteur politique congolais, a été de m’interroger sur les bénéfices de l’alternance démocratique en RDC, au regard du modèle de gouvernance du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et d’ouvrir ainsi les perspectives de réflexion pour comprendre, est-ce que nous avons les raisons d’espérer et quelles conditions, partant de ce modèle de gouvernance, nous pouvons espérer que notre pays puisse prendre son élan, prendre son envol ensuite et se mettre au diapason de ce qui est son destin naturel, d’être une puissance économique, une locomotive de développement et un havre de prospérité pour chacun  des Congolais».

Et de renchérir : «nous avons réfléchi, dans un premier temps, sur la question du comment ce pouvoir est arrivé entre les mains de Félix Tshisekedi, le contexte historique; la controverse même autour de la légalité, de la légitimité ou non de son élection à la tête du pays. La polémique qui a pollué le débat à lentame de son mandat et qui nous a fait perdre par l’opposition extérieure, c’est-à-dire le Lamuka et de l’opposition intérieure, ça veut dire le conflit permanent FCC-CACH. Regardant toutes ces contradictions de départ, nous avons voulu disséquer la problématique de l’entame du mandat pour sortir une vérité qui n’est que subjective. Ce sont mes arguments et ma conviction. Moi, je reste convaincu que le président de la République a effectivement gagné les élections de 2018».

S’étant dit convaincu de la légitimité de l’actuel chef de l’Etat de la RDC, l’autorité morale et président de la formation politique « Le Centre » et ministre de l’Industrie honoraire, a fait savoir  que les résultats présentés dans son ouvrage se trouve être le couronnement  de son expérience dans les différents gouvernements du pays.

« Il ne faut pas oublier que ce que j’écris est le résultat d’une expérience. Ayant été un des membres du premier gouvernement dirigé par Félix Antoine Tshisekedi dans le cadre de la coalition FCC-CACH du gouvernement Ilunga Ilukamba, j’ai aussi été ministre dans les gouvernements de Matata 2 et Matata 3, à l’époque du président Kabila. Je pense avoir suffisamment d’éléments pour pouvoir comparer. C’est pour ça que dans ce troisième chapitre, j’aborde la question du changement de la gestion de l’État », a-t-il souligné, au cours de cette conférence.

A l’en croire, la publication de cet essai, dans le contexte de guerre dans la partie Est du pays, a pour objectif d’éveiller la conscience solidaire et patriotique des Congolais pour faire confiance au chef de l’État, Félix Tshisekedi.

«J’ai décidé de le faire aujourd’hui précisément, parce que nous sommes plus que jamais en guerre et qu’il faut, et c’est ma conviction, que l’ensemble du corps social fasse bloc derrière le président de la République, qui est le commandant suprême. Je vois une certaine opposition qui fait preuve de ce patriotisme à la carte, selon leurs intérêts, qui voudrait laisser penser qu’une guerre peut se gagner sans son commandant suprême, alors que la logique de toute armée, c’est une logique verticale. C’est le commandement incontestable. Si le président de la République a eu 73 %, peut-être plus de voix, c’est parce que ce peuple moins instruit que nous, l’élite, a, comme le souligne Montesquieu, démontré qu’il ne pouvait pas se tromper parce que précisément il n’était pas suffisamment instruit. Montesquieu le dit, « J’aime les paysans parce qu’ils ne sont pas suffisamment instruits pour se tromper »», a-t-il précisé, avant d’ajouter que : «ils nous ont montré qu’ils n’étaient peut-être pas aussi instruits que nous, mais qu’ils ne se trompaient pas. Qu’ils savaient que, comme dans nos villages, lorsqu’il y a une guerre, on se met en groupe derrière le chef qui dirige la guerre. Aujourd’hui, cet ouvrage est présenté à l’opinion pour éveiller la conscience solidaire et patriotique de chacun de nous. C’est d’abord ça la raison».

Somme toute, dans cette réflexion structurée en dix chapitres mise sous presse en février 2024, Germain Kambinga donne des raisons de faire confiance au président Félix Tshisekedi, notamment à cause de sa proximité avec la population.

« Du premier gouvernement de coalition à celui de l’union sacrée, Félix Tshisekedi semble avoir imprimé une nouvelle conception du fonctionnement de cette institution nécessaire et centrale dans la mise en œuvre de l’action publique. Si l’on devait en identifier les traits caractéristiques, on citerait la proximité avec le peuple, l’efficacité, l’audace prospective et la vision performative dans la gestion publique », a écrit Germain Kambinga.

Quid de quelques changements repris dans cet ouvrage ?

Enumérant à titre illustratif les différents hauts faits et actions bénéfiques pour la population congolaise et sans être exhaustif, Kambinga a cité notamment :

– Le Changement dans la gestion de l’État.

– Le changement dans l’institution
Président de la République : Felix Tshisekedi, un président de la République à visage humain.

– Le changement à l’épreuve du pouvoir : le virage diplomatique.

– Le changement à l’épreuve du pouvoir : 
diplomatie de la guerre et problématique sécuritaire dans l’Est de la RDC.

– Le changement à l’épreuve du pouvoir : 
la question sociale et économique.

– Le changement à l’épreuve du pouvoir : la question politique et institutionnelle.

– Le changement à l’épreuve du pouvoir : Les réformes difficiles

ACP/C.L.

Fil d'actualités

Sur le même sujet