Lubumbashi, 16 Septembre 2020 (ACP).- Le journaliste chroniqueur de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC)/Lubumbashi, Kim Kabengele a, au cours d’un entretien qu’il a accordé mercredi à un journaliste de l’ACP, brossé le parcours fulgurant de Marcel Dyndo Yogo Alimomoto, ancien chef d’orchestre Zaïko Nkolo Mboka de Nyoka Longo.
Selon lui, Marcel Dyndo Yogo est un mythe incarné, l’homme par qui le succès de son orchestre lui a été concédé par la communauté partout où il a eu à jouer ou à évoluer. Grâce à sa voix cassée et douce qui n’a jusqu’à ce jour laissé personne indifférent.
Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à écouter la panoplie de chansons de l’African-jazz et de l’African fiesta, par lesquelles il a d’ailleurs pris goût à la musique. Eu égard à son répertoire riche, Dyndo Yongo est prix Nobel avec le soliste Popolipo grâce à la chanson tirée «il n’y a pas de sot métier», après avoir sortir sa première chanson dans les années 1971, portant le titre de «polygamie».
Ce dernier a évolué dans l’orchestre Macchi, Etumba na ngwaka en passant par « le Kossa-kossa » où il intègre Viva-la-musica de papa Wemba, qu’il abandonna pour l’orchestre Langa langa de Zaïko Nkolo Mboka. Dans cet orchestre, il a été reçu en qualité de chanteur, auteur compositeur et chef d’orchestre. Né à Lukutu dans l’Equateur le 31décembre 1955, Marcel Dyndo Yongo est décédé le 22 aout 2000 à Kinshasa. ACP/Zng/Fmb/GGK