Kinshasa, 15 décembre 2021 (ACP).-L’écrivain et opérateur culturel congolais, Didier Mumengi, a plaidé, mercredi, lors d’une émission dans une station radio de la capitale, pour la consignation solfégique de la Rumba congolaise, à la suite de l’inscription de celle-ci comme patrimoine culturel immatériel et de l’humanité par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Pour lui, cette reconnaissance par l’UNESCO est, d’une part, une responsabilité importante et, d’autre part, une interpellation pour les Congolais, soutenant qu’à l’instar de cette consignation solfegique de la Rumba, il y a également la notation graphique, avant d’ajouter que cette proclamation internationale, a-t-il expliqué, permettra notamment de créer une compétition de la rumba athlétique nationale, continentale voire mondiale.
L’écrivain congolais a, à cet effet, encouragé ses pairs à écrire l’histoire de la Rumba au regard de cette reconnaissance comme patrimoine culturel immatériel et de l’humanité, car son historicité mérite d’être lue et connue. En outre, il a également émis le vœu de voir la Rumba être inscrite dans le système éducatif congolais.
Par ailleurs, l’artiste musicien Jean Goubald Kalala a fait savoir que la Rumba congolaise du point de vue musique n’est pas très scientifique, il suggère un accompagnement des arrangeurs, des experts, etc. pour que ces derniers réfléchissent à fond autour de la Rumba dans le contexte scientifique.
ACP/ODM/OB/KMT