Kinshasa, 17 juillet 2024 (ACP).- «Les 26 candidates de la présélection seront connues ce vendredi 19 juillet à l’issue du grand casting physique, prévu à la salle du musée de l’académie des beaux-arts», a annoncé mercredi la représentante nationale de Miss Universe 2024, au cours d’un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.
Anado Kabika a indiqué que « Ce casting physique va déterminer les candidates présélectionnées représentant les vingt-six (26) provinces de la RD Congo ».
«Il sera question pour le jury de sélectionner une candidate par province afin de constituer la représentativité à l’échelle nationale, avant le casting final qui va élire la représentante de la RD Congo lors de la 73ème édition de l’élection Miss Universe 2024 au Mexique, au mois de septembre prochain», a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, elle a rappelé les critères sur base desquelles les candidates vont être validées.
«Etre âgée entre 18 et 25 ans avec 1 m 75 de taille, ne pas avoir de tatouages visibles, n’être pas mariée et ne pas avoir d’enfants, avoir au minimum un diplôme d’Etat et surtout, avoir une bonne élocution de la langue française sont les critères d’éligibilité».
Le soutien du Fonds de promotion culturelle
Pour cet événement qui requiert l’apport du pays, le Fonds de promotion culturelle, FPC, s’est prononcé favorablement pour un soutien, après approbation de son directeur général, Barbara Kanam, lors d’une audience sollicitée par la représentante nationale de Miss Universe 2024.
«Pour garantir une bonne préparation de notre participation à cette compétition mondiale de la beauté, nous avons pu obtenir le soutien du Fonds de promotion culturelle par l’entremise de madame Barbara Kanam, directeur général de cette structure de l’Etat congolais qui nous a rassuré de son accompagnement», a renseigné Anado Kabika.
Et d’ajouter: «elle nous a fait la promesse de faciliter le lobbying auprès des autorités du pays en tant que marraine de l’événement au niveau national».
Miss Universe est une compétition de beauté à l’échelle mondiale, créée en 1952 aux Etats Unis d’Amérique. Elle est une vitrine non seulement pour la beauté féminine mais aussi, pour la visibilité internationale d’un pays, la promotion de son tourisme et de la mode, le renforcement des relations diplomatiques et la mise en valeur de sa diversité culturelle.
Pour le cas de la République démocratique du Congo qui va signer son retour, après trente-neuf (39) ans d’absence depuis le sacre de la congolaise Mureka Thethe, élue deuxième dauphine et comptée parmi les cinq meilleures candidates de Miss monde en 1985, Miss Universe 2024 s’illustre telle une tribune pour présenter la beauté congolaise et appeler la restauration de la paix. ACP/ODM