Ouverture à Kinshasa d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs du « CCN »

Kinshasa, 29 août 2022 (ACP).- La ministre de la Culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a ouvert l’atelier de renforcement des capacités des acteurs du Comité consultatif national (CCN) pour la protection des biens culturels  en cas de conflit armée en République démocratique du Congo, au cours d’une cérémonie organisée lundi siège national de l’UNESCO dans la commune de Gombe à Kinshasa.

Catherine Kathungu a fait savoir, à cette occasion, que cet atelier est organisé en vue  de contribuer à la compréhension et à la mise en œuvre des dispositions, des directives et des mécanismes de la convention de la Haye de 1954 au niveau national à laquelle la RDC a adhéré le 18 avril 1961.

«La tenue de ces assises prouve à quel point le gouvernement de la République s’investit pour que la protection du patrimoine culturel congolais devienne une priorité et un secteur porteur d’espoir d’emplois à l’horizon 2030 », a rassuré la ministre de la Culture, avant d’indiquer que les résolutions issues de cet atelier vont enrichir les projets de loi sur la protection des biens culturels en  RDC, ceux sur  la politique culturelle et le projet de loi sur la ratification du deuxième protocole de 1999.

Satisfecit de CCN pour l’organisation de ces assises

De son côté, le coordonnateur national du CCN, le Pr Joël Ipara, s’est dit satisfait de la tenue de ces assises de trois jours de réflexion sur la protection des biens culturels congolais en temps de guerre, avant de remercier la ministre Catherine Kathungu Furaha ainsi que le représentant  de l’UNESCO en RDC pour leur accompagnement.

De ce fait, il a fait savoir que le CCN est un service public doté d’une autonomie administrative et financière. Il est placé sous la tutelle du ministère de la Culture, arts et patrimoine.

Le Pr Joël Ipara a indiqué que le CCN a pour mission d’inventorier les biens culturels destinés à l’inscription au registre national et international sous protection spéciale et renforcée afin de soumettre au ministre en charge de  la Culture, arts et patrimoine, l’inscription des biens culturels d’une importance exceptionnelle au registre international de l’UNESCO pour l’obtention de leur immunité internationale.

Il a ensuite affirmé que  la protection du patrimoine culturel se trouve au cœur des enjeux et des objectifs du millénaire pour le développement d’une part, et de l’Agenda 20/63 de l’Union africaine d’autre part.

La réalisation des inventaires des biens culturels immobiliers en RDC serait une dimension importante capable d’engendrer la croissance économique et de booster le tourisme culturel. ACP/ODM/JFM/HBB

 

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