Partage de la culture sur des rituels au musée de Tervuren en Belgique

Kinshasa, 20 février 2023 (ACP).- La culture congolaise sur ses rituels et sa diversité linguistique ont été partagées, dimanche, au musée de Tervuren en Belgique, dans le cadre du projet socioculturel dénommé « Tour musical », par la chanteuse-guitariste, Monik Tenday.

« L’objectif est d’arriver à démystifier ce terme tout simplement parce que la plupart de gens pensent que les rituels sont toujours liés aux pratiques ancestrales et aux activités mystiques, il faut quitter ce contexte là », a-t-elle dit.

Et d’ajouter : « Pour moi, des rituels sont faits pour laisser des traces et avoir et desseins, une lignée, une manière de célébrer des évènements pour que cela servent à des prochaines générations des modèles. Les rituels sont des desseins, des files sur lesquels on laisse des traces notamment dans un mariage, on suit exactement ce que dit la coutume ».

« Avec l’effrénée du monde, tout le monde est appelé à utiliser ces propres moyens pour transmettre la culture et par des nos langues pour arriver à partager cela avec d’autres personnes », a-t-elle dit, avant de souligner que la transmission de ces connaissances doit commencer avec les moins âgés plus qu’ils soient mieux informés à la maturité.

Au cours d’un concert prévu pour la deuxième partie de cet événement, organisée dans une salle décorée avec des images des grands noms de la musique africaine, la chanteuse-guitariste, Monik Tenday a proposé au public des titres comme « Bibi yangu » qui veut dire (ma femme) qui parle de l’harmonie dans un couple et l’assurer son conjoint (te), « Sawamba » dans lequel elle raconte des anecdotes traditionnelles en langue Kikongo, « Mbombu Shakena » ( une chanson du style Mutuashi du Kasaï où l’on vente la beauté et la féminité).

Cette activité a été aussi un moment important d’échange entre congolais sur les origines des quelques langues du Congo et leur répartition. Les participants ont appris quelques notions élémentaires sur la salutation dans les 4 langues nationales du Congo et l’appellation des parents. Les publics aussi souligné la nécessité pour les congolais de se réapproprier leurs œuvres, leurs langues et leur culture partout où qu’ils soient.

S’estimant encore moins satisfaite par son travail de pérenniser cet héritage à travers le concept de « Tour musical », Monik Tenday prévoit la mise en place dans les jours qui viennent des quelques projets pour appuyer et continuer cet d’apprentissage de la culture de son pays à l’étranger.  ACP/ODM/KMT/SGB

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