Kinshasa, 27 mai 2025 (ACP).- La coiffure traditionnelle africaine, à l’instar de la rumba, a été reconnue mardi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, comme un vecteur d’histoire, de mémoire et de l’identité culturelle lors de la 7ᵉ édition de ‘’Kinshasa Mboka Masano’’, organisée sous le thème ‘’La coiffure comme langage identitaire entre art, mémoire et revendications’’.
«Comme un vecteur de l’identité culturelle, la coiffure traditionnelle africaine à l’instar de la rumba est porteuse de l’histoire de la mémoire collective et de résistance culturelle», a déclaré Princesse Lusandisa, coordinatrice de l’ONG ‘’M’wasi Uzuar’t’’.
«Ces éléments dialoguent avec les tissus, les gestes et les sons, pour composer une esthétique proprement congolaise, où chaque tresse devient une note dans la partition vivante de notre identité», a-t-elle ajouté.
Cette ambassadrice de la coiffure traditionnelle a souligné que la coiffure africaine constitue une forme d’expression corporelle et artistique, qui met en lumière une richesse diversifiée des propriétés extraordinaires de nombreuses épices naturelles, utiles à la protection, à la santé et à la valorisation des cheveux africains.
«La collaboration intersectorielle est la clé pour faire émerger des solutions concrètes et durables. C’est pourquoi nous célébrons cette journée en affirmant fièrement qui nous sommes, à travers ce que nous portons, ce que nous consommons et ce que nous transmettons», a-t-elle conclu.
Selon l’histoire, les coiffures traditionnelles africaines sont très diversifiées et varient grandement en fonction de la région et de l’ethnie. Elles sont souvent des expressions de la culture et de l’identité, avec des significations qui peuvent refléter l’âge, le statut social, ou même des symboles religieux.
De nombreuses coiffures africaines traditionnelles sont à base de tresses, de dreadlocks, ou de chignons, souvent décorées de perles, de coquillages ou d’autres ornements, qui disparaissent peu à peu avec le temps. ACP/ODM