RDC : la culture de lecture recommandée aux jeunes pour le développement social

Kinshasa, 7 juillet 2025 (ACP).- La culture de la lecture et de l’écriture a été recommandée aux jeunes de la République démocratique du Congo, en vue de connaître l’histoire du pays et de s’engager pour le développement social, lors d’un atelier sur ‘‘la place du livre et de l’écrivain dans la société’’, organisé samedi à l’Université de Kinshasa (Unikin).

« Les jeunes congolais et africains doivent développer la passion de la  lecture, en apprenant à lire et à écrire  sinon ils resteront esclaves de ceux qui savent découvrir le trésor caché dans les livres. Vivre dans l’oisiveté et la paresse intellectuelle, c’est vouloir vivre hors du périmètre de la culture du savoir. Or, savoir c’est pouvoir ; pouvoir c’est connaître. Pour connaître, il faut lire et apprendre par soi-même. Et le savoir se trouve dans le livre », a déclaré l’abbé Joseph Mukadi, auteur écrivain congolais.  

« L’Afrique a besoin d’une jeunesse bien formée et informée. Rester assis et se livrer à longueur des journées sur les réseaux sociaux sans apporter notre contribution à la culture du savoir, du savoir-faire et du savoir-être ou du savoir-vivre, c’est vouloir vivre et demeurer comme des esclaves enchaînés de l’époque de la traite négrière », a-t-il ajouté.

Selon l’abbé Joseph Mukadi, la RDC peut devenir la ‘’Capitale mondiale du livre’’ d’ici 2030 : « que le livre puisse entrer dans nos rubriques budgétaires comme nous le faisons pour nourrir notre corps. Notre esprit a besoin de bonne nourriture pour croître et se développer , c’est-à-dire, le  temporel  et le  spirituel  doivent aller de pair et que l’un doit se développer à la mesure de l’autre, ou bien en entraînant l’autre ».

Il a par ailleurs fait savoir qu’il est difficile d’avoir du progrès social, économique, politique, culturel, spirituel, sans la production et la promotion des valeurs culturelles et spirituelles, des œuvres littéraires et artistiques.  

« Sans un public qui se préoccupe à se nourrir et se former par les choses de l’esprit, on ne peut concevoir le plein développement d’une nation sans production et promotion de personnes qui soient spirituellement élevées et développées. Ainsi, la littérature fait partie de cette nourriture essentielle pour toute personne et pour la société », a-t-il conclu.

L’objectif de cet atelier est de motiver les jeunes à mettre en valeur leurs talents d’écrivains pour le développement de la société. ACP/C.L.

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