Kinshasa, 20 novembre 2023 (ACP).- Une restitution des actions entreprises par la ministre de la Culture, arts et patrimoines de la RDC, a été faite du 10 au 16 novembre à Paris, en France, lors de la 42ème session de l’Unesco, a-t-on a appris lundi d’un communiqué.
« M. Lazare Eloundou Assomo, directeur du Patrimoine mondial de l’UNESCO, et Mme Catherine Kathungu Furaha, ministre de la Culture, des arts et du patrimoine de la RDC se sont concertés sur les conventions de 1954, 1970, 2001 et 2005. Ils ont évoqué des actions concrètes visant à accompagner la RDC dans l’inscription des sites sur la liste représentative de l’UNESCO », a-t-on lu dans un communiqué dudit ministère.
La source a précisé que ces deux personnalités ont également évoqué l’attention particulière accordée aux projets visant à renforcer les capacités liées au patrimoine aquatique lors de ces échanges.
Dans la même lignée, une collaboration entre le ministre des Emirats arabes Unis, M. Salem Bin Khalid Al Qassimi et Mme Kathungu, a créé un lien de convergence dans les actions et l’inventaire des patrimoines touchés par les conflits.
« La Convention du Patrimoine de la RDC et de l’UNESCO est un sujet important pour la préservation et la valorisation du patrimoine culturel et naturel en rapport avec les sites du patrimoine mondial en RDC, tels que le Parc national de Virunga ou le site de Kisangani, d’où l’importance de les protéger et de les promouvoir pour les générations futures ».
La même source a aussi fait savoir que, des questions relatives aux industries culturelles créatives, notamment dans le domaine de la rumba et d’autres milieux artistiques ont été soulevées ainsi que les talents et la promotion des actions en faveur de nombreux artistes congolais ainsi que la protection de leurs œuvres.
« La scène artistique de la RDC est dynamique et regorge de talents dans divers domaines tels que la musique, la danse, le cinéma, la littérature, les arts visuels, et bien d’autres. Catherine Kathungu Furaha a mis en avant l’importance de mettre en lumière les artistes congolais et de discuter des mesures entreprises pour les soutenir, les promouvoir et protéger leurs créations artistiques. Elle a souligné l’impact positif de la créativité et de l’expression artistique sur la société congolaise dans son ensemble », a-t-on lu.
À en croire la source: « Il est essentiel de reconnaître et de soutenir les opérateurs culturels qui s’engagent en faveur des arts, du patrimoine et de la culture congolaise dans toutes ses formes et fondamentaux. Le travail de ces opérateurs culturels en RDC, qui se mobilisent pour promouvoir les arts, préserver le patrimoine et encourager la diversité culturelle, nécessite une grande énergie et un travail considérable pour rassembler toutes les informations nécessaires ».
La reconnaissance de la Rumba congolaise contribue à la préservation de cette musique emblématique
Par ailleurs, il a été souligné que la reconnaissance de la Rumba congolaise portée par la ministre de la Culture de la République démocratique du Congo auprès de l’UNESCO est une étape importante pour la préservation et la promotion de ce genre de musique emblématique.
« Cette marque de reconnaissance qui offre des opportunités de développement et de collaboration dans le domaine de la musique et de la culture, tant au niveau national qu’international est une avancée dans le monde artistique qui souligne l’importance de la Rumba congolaise en tant qu’expression artistique et culturelle unique, ainsi que son influence sur la musique et la danse à travers le continent africain », a souligné la source.
Et d’ajouter: « La reconnaissance de la Rumba congolaise par l’UNESCO offre une visibilité internationale à ce genre musical et encourage la sauvegarde de ses traditions, de ses rythmes et de son héritage. Cela contribue également à sensibiliser le public à la richesse et à la diversité de la culture congolaise, en renforçant la fierté nationale et en favorisant les échanges culturels et artistiques ».
Pour la ministre de la Culture, en portant cette reconnaissance auprès de l’UNESCO, cela démontre l’engagement du gouvernement congolais à valoriser et à préserver le patrimoine culturel du pays.
« Cette action ouvre également des opportunités pour développer des projets de promotion, de recherche et d’éducation autour de la Rumba congolaise, tout en favorisant la coopération internationale dans le domaine de la musique et de la culture », a indiqué le communiqué.
Lors de son passage sur les plateaux de la chaîne de télévision Mandarin TV à Paris, la ministre de la Culture, a lancé une invitation au monde entier. « La RDC offre une richesse culturelle variée, allant de la musique traditionnelle à la cuisine savoureuse en passant par des traditions vestimentaires uniques. Promouvoir le tourisme en RDC en mettant en valeur ces aspects culturels, artistiques et culinaires est une démarche intéressante », a martelé la source.
Lors de la 42ème session générale de l’Unesco à Paris, une liste rassemblant une série de biens culturels de la RDC a été actualisée et remise à la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha. Des objets donnant des informations sur l’évolution du passé et des endroits historiographiques, notamment le massif de Lovo, l’os d’Ishango, le tribunal de Nyanya le site de Wagenia et autres.
ACP/KKP