Kinshasa, 18 octobre 2020 (ACP).- La structure culturelle «Basse Muntu» a tenu, vendredi, au centre culturel Aw’art, dans la commune de Bandalungwa, la 1ère édition de l’atelier d’échange et de production autour de la guitare basse dénommée «Session basse Kongo», à l’intention des professionnels de cet instrument de musique.
Selon le président de cette organisation, Yannick Nkongolo K. Diyoka, qui s’est confié à la fin de la soirée à l’ACP, cette rencontre s’est voulue un cadre d’échange et de partage d’expériences acquises dans l’exercice du métier de guitariste, principalement la spécialité de bassiste, partant des thèmes tels que «l’histoire du Jazz au Congo, de la rumba au soukous» , «la carrière d’un bassiste» et «les secrets de la basse congolaise». Histoire d’apporter à l’assistance et aux joueurs de cet instrument, des techniques nouvelles et des réponses à des questions propres, a-t-il expliqué.
Pour lui, cette première édition a atteint ses objectifs, qui étaient notamment ceux de réunir les bassistes en une plateforme pour la formation et l’encadrement des jeunes, de créer un mutuel d’assistance sociale et d’avoir un cadre d’échange sur les thématiques propres au métier de bassiste.
La soirée vise surtout à valoriser la culture par la promotion des créativités congolaises concernant la manière de jouer la guitare basse et les rythmes qui naissent de ces inventions à l’instar du «sebene» et de la musique folklorique dans sa diversité. Ceci afin d’influencer la musique africaine, et de porter haut cette manière de jouer à l’échiquier international, a-t-il conclu.
Une période de cette soirée a été accordée à la production musicale de quelques bassistes à l’instar de Michel Lumana, Tosha Fulakanda et Gaby Wadigesika. ACP/CL/Fmb