Kinshasa, 04 avril 2025 (ACP). – Mettre en place et intensifier des activités pérennes et labélisées de la ‘’rumba congolaise’’, a constitué la toile de fond d’un atelier initié du 03 au 04 avril à Kinshasa, par la Commission nationale chargée de la valorisation de la rumba avec l’appui de l’Unesco.
« Mettre en place et intensifier des activités pérennes et labélisées de la ‘’rumba congolaise’, 4 ans après l’inscription de la rumba des deux rives du fleuve Congo sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. C’est l’un des objectifs poursuivis par les participants à l’atelier sur la Convention 2023, axée sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Cet atelier se tient à Kinshasa du 03 au 04 avril 2025, sur initiative de notre commission avec l’appui du bureau de représentation de l’Unesco en RDC », a déclaré le professeur Yoka Lye Mudaba, président de la Commission nationale chargée de la valorisation de la rumba lors de l’ouverture de cet atelier.
« Parmi les actions préconisées au cours de cet atelier initié par notre commission, il y a la mise en place d’un observatoire et d’un festival international de la rumba, la création d’un vrai musée dédié à la rumba, et bien d’autres initiatives encore », a renchéri le professeur Yoka.
Le 14 décembre 2021, sur requête conjointe des gouvernements de la République du Congo et de la République démocratique du Congo, et sur base d’un dossier technique et scientifique élaboré par les professionnels de la culture, la rumba congolaise a été formellement inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.
Cette inscription a été sollicitée et obtenue selon les prescrits de la Convention de 2003 de l’Unesco sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
La cérémonie du lancement de cet atelier a été présidée par la directrice du ministère de la Culture, arts et patrimoines, en présence du représentant de l’Unesco en RDC. ACP/JF