Kinshasa, 13 janvier. 2021 (ACP).- Les artistes musiciens, cinéastes, performeurs, chorégraphes, littéraires, ont organisé, mercredi, dans l’enceinte de l’Académie des beaux-arts (ABA), une performance artistique en mémoire de l’artiste chorégraphe Dorine Mokha, décédé le 8 janvier dernier, de suite d’une courte maladie, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, à l’âge 31 ans.
Au cours de cette cérémonie, des spectacles de danse, de chorégraphie ainsi qu’une interprétation des œuvres de l’illustre disparu ont été présentés par ses collègues artistes en vue de rendre hommage à ce dernier.
Selon la littéraire Miss Bangala, Dorine Mokha était un artiste complet qui a su rallier la danse, l’expression corporelle, la voix et l’écriture, il possédait différents talents personnifiés et multipliés dont il savait s’en servir pour faire entendre sa voix.
« C’est une perte énorme pour le secteur culturel congolais, a-t-elle dit, ajoutant qu’un artiste ne meurt jamais, car ses œuvres restent, on continuera de regarder ses vidéos, de consulter ses œuvres et poursuivre ou achever ses différents projets ».
De son côté, l’artiste musicienne Céline Banza a salué la mémoire de Dorine. « C’était une personne spéciale et un vrai artiste qui menait un combat énorme, dont il n’a cessé de lutter. Le monde artistique a perdu un grand et on parlera de lui à travers ses œuvres ».
Le chorégraphe Fabrice Don de Dieu a reconnu de l’illustre disparu non seulement les qualités d’un homme avec un cœur et un esprit ouvert, mais aussi un monument parce qu’il était un ambassadeur de la chorégraphie congolaise au niveau international.
Pour lui, feu Mokha portait des projets qui attiraient même les étrangers en RDC et produisait des spectacles au nom de la RDC à l’extérieur du pays, c’était donc un patriote, avant de demander aux autorités de reconnaitre la danse comme une discipline à part entière.
Né en novembre 1989 à Lubumbashi, l’artiste Dorine Mokha est considéré comme un des grands chorégraphes congolais contemporains. ACP/Kayu/KJI