Kinshasa, 24 novembre 2020 (ACP).- Les problèmes de mobilité et d’assainissement de la ville de Kinshasa ou l’exhumation de la lutte entre le maintien, l’effacement ou la survie, constituent l’article-phare de « Phronimos », deuxième édition d’une revue scientifique semestrielle de l’Université progrès Kinshasa-Est (PUK-E) qui vient de paraître mardi à Kinshasa.
Dans cet article, le Pr. Emmanuel Kahusu Mwan-Z’a-ka, recteur chancelier de cette université de proximité située à Mpasa 2, dans la commune de N’Sele (Est de Kinshasa), fait valoir que plusieurs tentatives ont été annoncées par des autorités publiques et des ONG pour sortir cette mégapole de cette situation, mais hélas sans succès.
Selon l’auteur, les solutions sporadiques doublées aux actions ponctuelles entreprises ne peuvent endiguer ces difficultés profondément enracinées dans la société congolaise.
Ces problèmes ont leurs origines à la configuration même de la ville où la concentration Ouest de l’ensemble des services et équipements publics accélère la destruction de la voie urbaine.
La résolution de ces lots de problèmes passerait par la mise sur pied d’une administration locale clairvoyante, le recours au management participatif qui se concrétiserait par la transformation des espaces existants, la formation de nouveaux espaces ainsi que la restructuration des services présents sur les principales artères de la ville.
Les autres vecteurs d’auto destruction de la ville de Kinshasa sont les itinéraires unilinéaires du trafic urbain, explique l’auteur.
Les autres articles de cette revue de 137 pages sont notamment celui du Pr. Célestin Ngabala Bubengo, secrétaire général académique de PUK-E, portant sur « l’Internet, instrument de supercherie dans les fiançailles électroniques de Christian Nzuzi Lukoki ».
Un autre article porte sur « La protection des personnes vulnérables pendant les conflits armés ». Cas de la femme congolaise, de l’assistant Vasco Kahusu.
Phronimos vient du mot grec phronema ou réflexion, intelligence profonde. L’idée de créer l’Université Progrès Kinshasa-Est (PUK-E) et l’Institut supérieur des sciences infirmières et communautaires (ISSIC) découle d’un besoin réel ressenti par la population habitant dans les quartiers périphériques des communes de Kimbanseke, N’sele et Maluku.
PUK-E et ISSIC, comme tout établissement d’enseignement supérieur et universitaire, ont été agréés par les arrêtés ministériels du 18 avril 2018 portant autorisation et fonctionnement. ACP/ FNG/ZNG/Cfm/Thd