Kinshasa, 28 juillet 2024 (ACP).- L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a inscrit samedi 14 sites liés à l’histoire de l’ancien président sud–africain Nelson Mandela, en marge du 30ème anniversaire de son arrivé au pouvoir après le régime d’apartheid, a – t – on appris de source onusienne citée par les médias internationaux.
« Je félicite l’Afrique du Sud pour l’inscription de ces sites de mémoire, qui témoignent non seulement de la lutte contre l’État d’apartheid, mais aussi de la contribution de Nelson Mandela à la liberté, aux droits de l’homme et à la paix », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco.
« Cette nouvelle inscription garantit que l’héritage de la libération de l’Afrique du Sud et les valeurs qu’elle incarne seront transmis aux générations futures », a – t – elle ajouté.
Les quatorze sites au total, ont ainsi été regroupés sous l’intitulé « Droits de l’homme, libération et réconciliation : sites de mémoire de Nelson Mandela ».
À Pretoria en Afrique du Sud, ce sont les bâtiments de l’Union, le siège de la présidence qui sont reconnus. Au sud de Johannesburg, c’est la ville de Sharpeville, théâtre du massacre de 69 manifestants, tués par la police en 1960.
Une précaution utile alors que certains sites manquent d’attention. C’est le cas du village isolé de Mqhekezweni, dans la province du Cap Oriental. Il est pourtant central dans l’éducation de Nelson Mandela, qui en parle dans son autobiographie Un long chemin vers la liberté.
Si certains sites en Afrique du Sud sont devenus des attractions touristiques, comme l’île-prison de Robben Island au Cap, beaucoup d’autres sites ne sont pas bien exploités. L’Unesco a envoyé ainsi un message aux autorités sud-africaines pour qu’elles prennent soin de leur propre patrimoine, note – t – on. ACP/C.L.