Kinshasa 19 janvier 2025 (ACP).- La justice sud-coréenne a prolongé dimanche pour une durée de 20 jours la détention du président Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions après son arrestation pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, ont écrit les medias internationaux.
« La prolongation de 20 jours de détention du président déchu Yoon Suk Yeol par la justice sud-coréenne a suscité la colère de ses partisans qui ont fait irruption dans le tribunal endommageant des biens, agressé des policiers », ont rapporté les sources.
Un important contingent de policiers cherchant à réprimer les manifestants à l’intérieur du tribunal. 86 personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre.
«Yoon Suk Yeol président» hurlent les individus, en brandissant des drapeaux américains et sud-coréens lançant l’assaut contre le tribunal de la capitale sud-coréenne.
Des dizaines de supporters du président destitué de Corée du Sud ont vandalisé l’institution qui venait de confirmer l’arrestation de leur champion, le 19 janvier, marquant une nouvelle escalade dans la crise politique qui paralyse la turbulente démocratie d’Asie du Nord-Est.
Après des échauffourées avec la police débordée, faisant 9 blessés, des individus ont pénétré les locaux vers 3 heures du matin, semant le chaos. Coiffés de casquettes «Make Korea great again», empruntant les slogans et les codes des partisans de Donald Trump, certains sont des influenceurs ultra-conservateurs qui filment en direct leurs violents exploits.
Yoon Suk Yeol est devenu le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté alors qu’il fait face à des allégations d’insurrection. Les enquêteurs sud-coréens avaient demandé vendredi à un tribunal de Séoul de prolonger la détention du président, qui a refusé d’être interrogé. ACP/C.L.