Kinshasa, 10 janvier 2025 (ACP).- Le chef du Service de sécurité du président sud-coréen déchu Yoon Suk-yeol a appelé vendredi à empêcher toute « effusion de sang » si les enquêteurs tentaient à nouveau d’arrêter ce dernier, a appris l’ACP des médias internationaux.
« Je pense qu’en aucun cas, il ne doit y avoir d’affrontements physiques ou d’effusion de sang », a déclaré Park Chong-jun, chef de sécurité présidentielle.
Le chef du Service de sécurité présidentiel (PSS), Park Chong-jun, dont l’équipe avait empêché la police et les enquêteurs d’arrêter le président Yoon Suk-yeol pour l’interroger la semaine dernière.
Le président sud-coréen déchu, Yoon Suk-yeol, refuse toujours d’être interrogé et a résisté la semaine dernière à l’exécution d’un mandat d’arrêt à son encontre qui a donné lieu à un bras de fer entre son équipe de sécurité et les enquêteurs, après que son éphémère déclaration de la loi martiale a plongé la Corée du Sud dans une grave crise politique.
Les enquêteurs ont obtenu mardi dernier un nouveau mandat d’arrêt à l’encontre de Yoon Suk-yeol, après l’expiration la veille d’un premier mandat de sept jours, et plusieurs centaines de ses partisans ont bravé des températures inférieures à zéro pour se précipiter vers la résidence présidentielle.
Si les enquêteurs parvenaient à exécuter leur mandat d’arrêt, Yoon Suk-yeol deviendrait le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Il est visé par une enquête pour insurrection depuis qu’il a tenté d’imposer la loi martiale le 3 décembre dernier avant de se rétracter face à la mobilisation des parlementaires, soutenus par des milliers de manifestants, note – t – on. ACP/C.L.