Kinshasa, 05 mai 2025 (ACP/MAP).- Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, s’est félicité, lundi, de « l’excellente » dynamique actuelle des relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc, a rapporté l’agence marocaine de presse.
S’exprimant devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés, le chef de la diplomatie espagnole a exprimé ses remerciements au Maroc pour son soutien lors de la panne électrique survenue la semaine dernière en Espagne, un appui qui a permis de rétablir rapidement le courant électrique dans des régions du pays ibérique.
M. Albares a également mis en exergue les progrès notables enregistrés dans les relations maroco-espagnoles durant la nouvelle phase amorcée suite à la lettre adressée par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans laquelle il affirmait que le plan d’autonomie pour le Sahara marocain constitue « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour parvenir à une solution à ce conflit régional.
Il a, par ailleurs, salué le « record historique » de 23 milliards d’euros d’échanges commerciaux entre les deux pays, dynamisés par la feuille de route convenue le 7 avril 2022.
Le Maroc affine sa doctrine militaire entre Paris et l’OTAN
Entre manœuvres navales conjointes avec la France et alignement doctrinal sur les standards de l’OTAN, les Forces armées royales (FAR) affinent leur posture de défense dans un environnement géostratégique en recomposition.
Au large de la Méditerranée, dans le sillage du porte-avions français Charles de Gaulle, la frégate marocaine Mohammed VI fend les eaux aux côtés des navires de la Marine nationale. Ce n’est pas une simple démonstration de force. C’est l’illustration concrète d’un partenariat stratégique assumé. En intégrant le groupe aéronaval français à l’occasion d’exercices conjoints, Rabat affirme sa volonté de renforcer sa convergence opérationnelle avec son partenaire historique, dans un moment où les équilibres militaires régionaux se redessinent.
Cette coopération navale n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans une dynamique plus vaste, où les FAR cherchent à s’insérer dans une architecture sécuritaire plurielle, reposant à la fois sur des alliances bilatérales et des alignements multilatéraux. La tenue, à Rabat, d’une session technique dédiée à l’interopérabilité avec les standards de l’OTAN en est une preuve tangible. Le Royaume, partenaire privilégié de l’Alliance, franchit ainsi un palier dans sa transformation doctrinale, en s’arrimant aux cadres normatifs occidentaux les plus exigeants. ACP/JF