Kinshasa, 30 juin 2025(ACP/IRNA).- Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravanchi a indiqué lundi que les discussions diplomatiques entre Téhéran et Washington ne pourront reprendre que si les États-Unis excluent de nouvelles frappes sur l’Iran, ont rapporté les médias internationaux.
«Nous entendons dire que Washington veut nous parler. Nous ne nous sommes pas mis d’accord sur une date. Nous ne nous sommes pas mis d’accord sur les modalités», a déclaré Majid Takht-Ravanchi.
«Nous cherchons une réponse à cette question. Allons-nous assister à une répétition d’un acte d’agression alors que nous sommes engagés dans le dialogue? Les États-Unis n’ont pas encore clarifié leur position», a-t-il poursuivi.
Il a souligné que Téhéran a été informé que les États-Unis ne voulaient «pas s’engager dans un changement de régime en Iran» en ciblant le Guide suprême du pays, l’ayatollah Ali Khamenei.
«Le niveau peut être discuté, la capacité peut être discutée»
Majid Takht-Ravanchi a de nouveau revendiqué le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium à hauteur de 60% pour produire de l’énergie.
«Le niveau peut être discuté, la capacité peut être discutée, mais dire que vous (…) devriez avoir zéro enrichissement, et que si vous n’êtes pas d’accord, nous allons vous bombarder, c’est la loi de la jungle», a ajouté Majid Takht-Ravanchi.
ACP/JF