Le programme nucléaire iranien au cœur d’une rencontre quadripartite Iran-Chine-Russie-AIEA

Kinshasa, 25 avril 2025(ACP/IRNA).- L’ambassadeur de Russie auprès des organisations internationales basées à Vienne, en Suisse, a annoncé qu’une réunion quadripartite s’est tenue entre les représentants de l’Iran, de la Chine, de la Russie et Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), consacrée à la situation du programme nucléaire iranien, a rapporté vendredi l’agence iranienne de presse.

«Les trois pays ont présenté une déclaration conjointe à Rafael Grossi concernant les différents aspects du dossier nucléaire iranien », a déclaré Mikhail Ulyanov

La semaine dernière, Grossi s’était rendu à Téhéran, où il a rencontré Seyyed Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, ainsi que Mohammad Eslami, président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. Ces discussions avaient porté sur la poursuite de la coopération technique entre l’Iran et l’AIEA.

Paris réaffirme son attachement à une solution diplomatique

Par ailleurs, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères  a affirmé que la France reste engagée en faveur d’une solution diplomatique concernant le dossier nucléaire iranien, et se dit prête à poursuivre les discussions avec Téhéran.

 « Nous restons attachés à une solution diplomatique sur la question nucléaire iranienne, et sommes disposés à reprendre les discussions avec Téhéran», a souligné Christophe Lemoine,  porte-parole du ministère français des Affaires étrangères  

Cette déclaration intervient après la publication d’un message du ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araghchi dans lequel il réaffirme la disponibilité de Téhéran à renouer le dialogue avec l’Europe. Évoquant les hauts et les bas dans les relations de l’Iran avec les trois pays européens (France, Allemagne et Royaume-Uni), il a insisté sur le fait que le dialogue peut ouvrir une nouvelle voie.

Araghchi rappelle qu’il avait proposé un dialogue à ses homologues européens lors d’un déplacement à New York l’an dernier, insistant sur l’importance de privilégier la coopération plutôt que la confrontation non seulement sur le dossier nucléaire, mais aussi sur d’autres sujets d’intérêt et d’inquiétudes partagés.

Il a ajouté qu’à la suite de récentes consultations à Moscou et à Pékin, il est prêt à faire le premier pas en se rendant à Paris, Berlin et Londres. Il précise également qu’avant même le début des discussions indirectes avec les États-Unis, l’Iran était prêt à s’engager, mais que les trois pays européens n’avaient pas manifesté d’intérêt.

Le chef de la diplomatie iranienne a conclu en affirmant que « la balle est désormais dans le camp européen », appelant les Européens à s’éloigner de l’influence de certains groupes d’intérêt, pour ouvrir une voie nouvelle qui pourrait, selon lui, tracer l’avenir des relations bilatérales. ACP/JF

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