Kinshasa, 3 janvier 2025 (ACP/APS).- L’Algérie fait de la lutte antiterroriste sur le continent africain une priorité absolue et souhaite partager son expérience dans ce domaine, a indiqué, jeudi à New York, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a-t-on appris de l’Algérie presse service.
« L’Algérie, en tant que pays africain, est solidaire avec les pays frères en Afrique et souhaite partager avec eux son expérience en matière de lutte contre le terrorisme« , a assuré M. Bendjama.
« L’Algérie a réussi à vaincre le terrorisme (…) mais il continue à exister ailleurs« , a-t-il dit, exprimant la disponibilité de l’Algérie à faire profiter les pays du continent de son expérience de lutte contre le terrorisme « en respectant les spécificités de chaque pays« , a-t-il souligné.
Le conférencier a rappelé, à ce propos, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est Coordonnateur de l’Union africaine (UA) en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. « L’Algérie mettra humblement mais aussi avec détermination son expérience à la disposition des pays amis, surtout en Afrique« , a-t-il soutenu.
L’Algérie prévoit la tenue, le 21 janvier, d’une réunion de haut niveau sur la lutte antiterroriste en Afrique. Une réunion qui sera présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.
Interrogé au sujet de la situation en Libye, le diplomate a fait part de la « profonde préoccupation » de l’Algérie concernant la crise « qui se prolonge » dans ce pays et due principalement, dira-t-il, aux interventions étrangères.
« Ces interventions doivent cesser« , a-t-il tonné. Il a exprimé, à ce sujet, le soutien de l’Algérie aux efforts déployés par l’ONU pour dénouer la crise libyenne, tout en appelant au lancement d’un processus politique initié par les Libyens eux-mêmes en vue de mettre en place des conditions pour la tenue d’élections « transparentes » et « inclusives ». Il a également considéré comme « vitale » la mise en œuvre d’un processus de réconciliation en Libye.
ACP/C.L.