Liban : l’envoyé spécial français souligne «l’urgence» d’élire un président

Kinshasa, 29 novembre 2024 (ACP).- L’envoyé spécial français au Liban  a souligné vendredi à Beyrouth «l’urgence» d’élire un président de la République, au terme d’une visite, a appris vendredi l’ACP des medias internationaux.

 « Je suis venu au Liban immédiatement après l’annonce du cessez-le-feu pour marquer le soutien de la France à sa mise en œuvre intégrale et souligner l’urgence, plus que jamais, d’élire un président de la République et relancer le processus institutionnel », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

Il s’est déclaré « satisfait » de l’annonce jeudi par le président du Parlement, Nabih Berri, de la tenue du scrutin présidentiel le 9 janvier.

Depuis la fin du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre 2022, les divergences entre le Hezbollah et ses adversaires empêchaient l’élection d’un chef de l’Etat, aucun des deux camps ne disposant de la majorité au Parlement. Mais le chef du Hezbollah Naïm Kassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre, a promis dans un discours le 20 novembre d’apporter « une contribution efficace à l’élection d’un président ».

Par ailleurs, le Premier ministre Nagib Mikati avait exprimé l’espoir que l’accord de cessez-le-feu ouvre « une nouvelle page » dans l’histoire du Liban et appelé à élire rapidement un président.

L’émissaire français a rencontré successivement Nabih Berry, le Premier ministre et plusieurs responsables politiques libanais. Il s’est également entretenu avec les ambassadeurs du « Quintette », les cinq pays qui coopèrent sur la crise présidentielle libanaise, et qui sont, outre la France, les États-Unis, le Qatar, l’Arabie saoudite et l’Égypte.

« Aux côtés de ses partenaires du Quintette, la France accompagnera les efforts des acteurs libanais pour aboutir à un résultat positif pour l’avenir du Liban », a ajouté M. Le Drian.

Depuis qu’Emmanuel Macron l’a nommé envoyé personnel au Liban en juin 2023, Jean-Yves Le Drian, ex-ministre de la Défense et des Affaires étrangères français, s’est rendu à plusieurs reprises à Beyrouth, rappelle- t-on.

ACP/C.L.

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