L’ONU appelle à une action urgente pour éviter la catastrophe au Liban

Kinshasa, 08 octobre 2024 (ACP).- Le directeur du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) pour le Liban, a appelé mardi, à une action urgente pour éviter que le conflit connaisse « la même spirale catastrophique » que celle observée à Gaza, a-t-on appris de source onusienne, citée par les médias internationaux.

« Nous appelons à une action urgente et devons faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que cela se produise au Liban. J’ai l’impression que nous pourrions entrer dans la même spirale catastrophique que celle de Gaza. Nous ne devrions pas permettre que cela se produise », a déclaré Matthew Hollingworth, directeur du PAM au Liban.

Il a appelé les auteurs à mettre fin à l’escalade au Liban, lors de son adresse aux journalistes à Genève par liaison vidéo depuis Beyrouth.

« J’ai passé la première moitié de l’année 2024 à coordonner les opérations du PAM à Gaza avant de prendre la tête de ce bureau au Liban, et je suis profondément préoccupé par les similitudes que je constate », a-t-il insisté.

Par ailleurs, la guerre à Gaza, déclenchée après l’attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a tué plus de 41.900 personnes, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.

Au Liban, le conflit s’étend avec l’intensification des frappes aériennes et les troupes israéliennes désormais sur le terrain pour combattre les militants du Hezbollah.

Les bombardements israéliens sur le Liban, principalement dans le Sud et dans la banlieue sud de Beyrouth, ont tué plus de 1.100 personnes et déplacé plus d’un million d’autres en moins de deux semaines.

Selon M. Hollingwort, l’une des raisons pour lesquelles tant de gens fuient, c’est qu’ils « ont observé au cours de l’année la guerre à Gaza avec les quartiers décimés et pilonnés, et cela est profondément ancré dans leurs tripes, dans leurs cœurs, dans leurs esprits ».

De son côté, James Elder, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a également averti que « les points communs sont malheureusement absolument visibles, qu’il s’agisse des déplacements, de l’impact sur les enfants ou du langage utilisé… (pour) adoucir les réalités sur le terrain ». ACP/

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