Kinshasa, 25 septembre 2024 ( ACP).– Les relations bilatérales florissantes entre Québec et Kinshasa, ont été au centre des échanges mercredi à Kinshasa, entre la vice-ministre des Affaires étrangères et l’ambassadrice du Canada en République Démocratique du Congo.
« Nous avons regardé les relations bilatérales entre la RDC et le Canada. Ce sont des relations très florissantes qui sont en train de s’approfondir, surtout au niveau commercial, au niveau économique entre les deux pays comme partenaires », a déclaré Mme Maryse Guilbeault, ambassadrice du Canada en RDC, à l’issue des échanges avec Mme Gracia Yamba Kazadi, vice-ministre des Affaires étrangères de la RDC.
Et d’ajouter : « La RDC est toujours un partenaire au développement parce que le Canada bénéficie du double développement, surtout dans le cadre politique féministe, d’aide internationale où on appuie énormément les femmes, les jeunes filles ; et tous les aspects des violences sexuelles dans le contexte des conflits armés comme on voit ici dans l’Est. Le Canada est actif pour aider la RDC ».
La diplomate canadienne a dit également avoir discuté avec la vice-ministre Gracia Yamba Kazadi, de la participation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Wagner Kayikwamba, à la réunion des femmes des Affaires étrangères à Toronto, au Canada, sur invitation de leur homologue canadienne, honorable Mélanie Joly, du 19 au 20 septembre 2024.
« J’ai rencontré Mme la vice-ministre des Affaires étrangères, on est revenu sur la visite du ministre d’Etat, Thérèse Wagner Kayikwamba, qui était à Toronto au Canada, du 19 au 20 septembre pour une rencontre des femmes ministres des Affaires étrangères à l’invitation de ma ministre des Affaires étrangères, honorable Mélanie Joly. On est revenues sur cette rencontre fructueuse qui a eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères », a-t-elle ajouté.
A Toronto, du 19 au 20 septembre, les femmes ministres des Affaires étrangères ( une vingtaine) avaient discuté de la question du déséquilibre entre les genres au sein du système des Nations Unies, et avaient plaidé pour la nomination d’une femme au poste de secrétaire générale.
Elles avaient vivement encouragé les États membres, qui envisagent de présenter une candidature pour le poste de secrétaire général de l’ONU, de désigner une femme.
Elles avaient constaté qu’il n’y a eu que 4 femmes présidentes de l’Assemblée générale des Nations Unies au cours des 79 dernières années.
La réunion historique de Toronto était coprésidée par la ministre des Affaires étrangères du Canada, l’honorable Mélanie Joly, et la ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la Jamaïque, l’honorable sénatrice Kamina Johnson Smith.
Une déclaration avait sanctionné cette rencontre :
« Nous sommes engagées à promouvoir la participation des femmes aux postes de direction et aux processus décisionnels, et à favoriser des espaces inclusifs et sûrs pour les femmes en politique et dans la vie publique. Nous nous sommes aussi engagées à encourager délibérément les jeunes femmes, partout dans le monde, à entrer en politique et à participer à la vie publique ».
Ces femmes avaient discuté de la question du déséquilibre entre les genres au sein du système des Nations Unies, et avaient plaidé pour la nomination d’une femme au poste de secrétaire générale.
Et ont fait la déclaration suivante :
« Nous nous sommes réunies à Toronto en compagnie de femmes ministres des Affaires étrangères du monde entier et avons réitéré notre engagement à éliminer les obstacles et à renforcer le pouvoir de la prochaine génération de femmes dirigeantes. Nous sommes encouragées par le fait que la représentation politique des femmes dans le monde a doublé au cours des 25 dernières années. Toutefois, cela ne représente encore aujourd’hui qu’environ 1 siège parlementaire sur 4, détenu par une femme ».
ACP/JF