Kinshasa, 10 mars 2025 (ACP).- Une délégation israélienne est partie lundi à Doha, au Qatar pour de nouvelles négociations indirectes avec le Hamas sur la poursuite du fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza, ont écrit les médias internationaux. «La délégation doit discuter avec les médiateurs qataris des moyens de maintenir la trêve et de trouver un accord pour la libération des 58 personnes toujours retenues en otages dans le territoire palestinien», ont rapporté les sources.
Selon les mêmes sources, cette nouvelle phase de négociations intervient alors que l’État hébreu a décidé dimanche qu’il allait cesser de fournir de l’électricité dans la bande de Gaza. « Je viens de signer l’ordre d’arrêter immédiatement de fournir l’électricité à la bande de Gaza », avait déclaré le ministre de l’Énergie, Eli Cohen, une semaine après la suspension de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé pour faire pression sur le Hamas.
« Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour ramener tous les otages et assurer que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après » la guerre, avait-il ajouté, alors qu’Israël et le mouvement islamiste palestinien s’accusent mutuellement de violer l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier. De son côté, le Hamas a condamné la décision d’Israël de couper l’électricité à Gaza. « Nous condamnons fermement la décision (d’Israël) de couper l’électricité à Gaza, après l’avoir privée de nourriture, de médicaments et d’eau », a précisé Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, fustigeant « une politique de chantage mesquin et inacceptable ».
Cette décision avait provoqué une vive inquiétude du côté du Royaume-Uni. « Nous sommes profondément inquiets de ces informations et exhortons Israël à lever ces restrictions », a déclaré lundi à des journalistes un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer. « L’aide humanitaire ne devrait jamais être subordonnée à un cessez-le-feu ou être utilisée comme un outil politique », a-t-il ajouté.
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