Kinshasa, 21 février 2025 (ACP/Xinhua).- Le ministre tunisien de la Santé a indiqué que l’Intelligence artificielle et la technologie moderne doivent rester au service des êtres humains et non le contraire, lors du 10ème Forum international de la santé numérique organisé de jeudi à samedi à Hammamet, a rapporté vendredi l’Agence Chine nouvelle.
« C’est à nous, décideurs, médecins, chercheurs et ingénieurs de veiller à ce que le progrès technologique reste bien au service de l’être humain et non l’inverse », a déclaré Mustapha Ferjani, ministre tunisien de la Santé.
Cité dans une déclaration en marge du 10ème Forum international de la santé numérique, organisé de jeudi à samedi à Hammamet (nord-est), il a estimé qu’on était « à un tournant de l’histoire médicale ». Pour lui, l’intelligence artificielle (IA) et la santé numérique « ne sont plus un concept futuriste », mais « plutôt une réalité irréversible à vivre avec ».
Selon M. Ferjani, « elles offrent, certes, des avancées extraordinaires, mais par contre, doivent être appuyées et accompagnées d’un cadre éthique et réglementaire solide ». Il a insisté sur l’importance d’opter pour une approche responsable, humaniste et inclusive », où l’IA « complète et renforce l’intelligence naturelle des médecins, sans pour autant la remplacer intégralement. Ainsi, nous encourageons les innovations et les initiatives, afin de stimuler la créativité et encourager les solutions qui bâtiront la médecine du futur ».
Le ministre tunisien de la Santé pense que la télémédecine, notamment les chatbots médicaux, le suivi des patients à distance et les plateformes d’aide au diagnostic, demeurent des outils qui offrent des opportunités uniques, à commencer par la réduction des inégalités d’accès aux soins, notamment au niveau des régions de l’intérieur, ainsi que l’amélioration de la formation continue et le développement d’une médecine plus personnalisée. ACP/JF