USA: la porte-parole de Washington qualifie les 100 jours de Trump d’historique

Kinshasa, 29 avril 2025 (ACP).- La porte-parole de Washington Karoline Leavitt a qualifié mardi les 100 premiers jours du gouvernement Trump de plus monumentaux et historiques de tous les gouvernements de l’histoire américaine, ont rapporté les médias internationaux.

«Je qualifie les 100 premiers jours du gouvernement de Donald Trump de plus monumentaux et historiques de tous les gouvernements de l’histoire américaine», a déclaré  Karoline Leavitt.

«Le gouvernement a misé en priorité sur l’un des axes majeurs de la campagne qui est la politique d’immigration. C’est l’effort historique du président Trump pour sécuriser la frontière sud du pays», a-t-elle ajouté.

Elle a également souligne que sous Joe Biden, ce sont les clandestins criminels qui menaient la danse. Sous la présidence de Trump, c’est une nouvelle aube, un nouveau jour, une nouvelle vie pour l’Amérique et nous nous sentons bien.

«Nous vous traquerons. Vous serez traduits en justice. Vous serez expulsé et vous ne remettrez plus jamais les pieds sur le sol américain», a-t- elle dit.

De son côté, chef de l’agence de contrôle de l’immigration et des douanes (ICE) Tom Homan a précisé que le gouvernement est à la recherche des étrangers en situation irrégulière.  

«Si vous êtes un étranger en situation irrégulière aux États-Unis, ce message vous est destiné. Vous ne pouvez pas vous cacher de l’ICE. Nous vous recherchons activement», a martelé Tom Homan.

 «Nous avons la frontière la plus sûre de notre nation. Le précédent président démocrate Joe Biden avait sciemment laissé des migrants en situation irrégulière rester sur le territoire américain dans l’espoir d’en tirer plus tard un profit électoral », a-t-il dit.

Imbroglios judiciaires

Lundi après-midi, Donald Trump a également signé plusieurs décrets, portant à plus de 150 ceux liés à l’immigration.

L’un d’entre eux doit renforcer les prérogatives des forces de l’ordre, quand le second doit déboucher sur une «liste» de villes et États qui font «obstruction», selon la Maison-Blanche, à l’application de la politique d’expulsions massives de migrants.

Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, les États-Unis ont procédé à des expulsions massives d’immigrants accusés d’être en situation irrégulière. Si le nombre de migrants expulsés depuis avril n’est pas clairement documenté, le département de la sécurité intérieure des États-Unis indiquait en février au magazine Newsweek que près de 5700 immigrés clandestins avaient été expulsés au cours des deux premières semaines du retour de Trump au pouvoir.

La Maison-Blanche citait à la même époque 6000 expulsions auprès du Daily Mail. Soit environ 400 expulsions par jour. Ce 12 mars, la chaîne NBC rapportait, en exclusivité, que 11.000 expulsions avaient eu lieu en février 2025 (soit 393 par jour).

Cette politique plus qu’offensive a néanmoins donné lieu à d’importantes batailles judiciaires. 

En témoigne l’imbroglio judiciaire autour du cas de Kilmar Abrego Garcia, ressortissant salvadorien qui habitait dans l’État du Maryland depuis quelques années, expulsé dans son pays d’origine au début du mois de mars. Si l’administration américaine a depuis reconnu que son expulsion était une «erreur administrative», elle ne s’est en revanche pas engagée à le laisser revenir, laissant entendre qu’il pourrait appartenir à un gang.

La Cour suprême s’est ensuite emparée de l’affaire, jugeant d’abord que les expulsions pouvaient se poursuivre tant qu’elles bénéficiaient d’une procédure régulière, avant de bloquer le 19 avril toute nouvelle déportation suite à un recours déposé en urgence par des avocats spécialisés en droits humains.

Les sondages publiés récemment dans les médias américains font cependant état d’une cote de popularité en berne du président américain. Une enquête publiée par Washington Post-ABC News-Ipsos l’estime même à plus de dix points inférieurs à celle de Joe Biden au même moment de son mandat. ACP/ODM

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