Kinshasa, 07 août 2021 (ACP).- Si le secteur économique a été la plus grande réussite de Sama Lukonde durant les cents premiers jours de son gouvernement, c’est grâce notamment à la politique d’industrialisation de la RDC que vient de mettre sur pied le « warrior » Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie nationale, hormis le partenariat avec le FMI, alertent quelques sondages des experts parvenus à l’ACP.
Ces experts ne s’expliquent pas le fait que la République Démocratique du Congo qui est un pays immensément riche en potentialités naturelles, humaines et économiques, puisse rester pauvre et ne disposant que de peu d’industries de transformation.
Ces experts qui ont eu à parcourir dans son intégralité le Plan directeur d’industrialisation nationale, attribuent au responsable de ce portefeuille des nombreuses innovations dans le secteur de son ressort, dont notamment la prolifération des Zones économiques spéciales (ZES).
Selon eux qui souhaite vivement l’application de ce plan, le chef de l’exécutif provincial honoraire du Nord-Kivu poursuit une politique qui encourage le développement des ZES à travers le territoire national, dans l’objectif de la création des richesses, de la lutte contre la pauvreté et de la relance de l’économie nationale sans oublier la création des emplois au profit des jeunes, tout en donnant une valeur ajoutée aux produits nationaux
A l’heure actuelle, beaucoup d’opérateurs économiques désireuses de venir opérer dans ces différentes Zones économiques spéciales se bousculent déjà au portillon, soulignent-ils.
Il sied de noter que depuis 1960, l’économie congolaise est en train de dégringoler et Paluku a dû démontrer dans son plan, comment relever ce secteur notamment en partant de la réduction de la facture des importations. « La RDC importe trop, ce qui constitue un manque à gagner dans la formation de la richesse congolaise : 6 milliards de dollars chaque année », font remarquer plusieurs observateurs.
Et d’ajouter : « le ministre Paluku tient à stabiliser cela pour que la production se fasse en interne et que ça soit les congolais qui produisent cette richesse là de 6 milliards USD comme ça nous allons créer des emplois en RDC au lieu de les créer ailleurs».
Notons toutefois que, le Plan directeur de l’industrialisation de la RDC susceptible de servir de modèle aux autres pays du continent, a répertorié un certain nombre de difficultés auxquelles le secteur est confronté. C’est notamment le déficit d’énergie, le manque d’infrastructures ainsi que le faible ou l’absence des financements. Il s’agit des défis à surmonter pour un pays dont le secteur industriel a sensiblement dégringolé depuis plus de deux décennies.
ACP/C. Lutete/Thd