Kinshasa, 21 octobre 2021 (ACP).- Vingt-sept (27) agents et cadres du Secrétariat technique de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE-RDC), dont une partie opère à Lubumbashi et une autre à Kinshasa, qui se disent ‘’abusivement’’ licenciés, réclament leurs indemnités de sortie, a appris l’ACP du mémorandum du collectif des victimes adressé aux autorités du pays à différents échelons.
Selon leur porte-parole circonstanciel, Trésor Ngaliema, le temps d’activité des agents remerciés qui s’échelonne entre trois et quinze ans, était caractérisé par une insécurité permanente, cela pour autant que le contrat était renouvelé systématiquement et indéfiniment pour une période d’une année.
Par ailleurs, confirme-t-il, les travailleurs accusaient plusieurs mois d’arriérés de salaire, pendant qu’ils continuaient à donner le meilleur d’eux-mêmes pour la continuité du processus ITIE en RDC afin d’éviter au pays la suspension sur le plan international.
D’après le collectif qui fait surtout allusion au rapport sur trois exercices (2018, 2019 et premier semestre 2020) élaboré par le même personnel, la décision du coordonnateur national de mettre à la porte la majorité des agents et cadres de ce service relevant du ministère du Plan, avait été prise en violation des mesures conservatoires relatives aux mouvements du personnel telles qu’arrêtées par un comité exécutif constitué des ministres sortants limités à n’expédier que les affaires courantes.
Les victimes fustigent également le fait que la correspondance adressée individuellement au personnel, s’était limitée à des remerciements pour services rendus et à une invitation à la soumission de leurs dossiers à appel à candidatures.
Le collectif réclame la perception forfaitaire de 12 mois de ses derniers salaires et en appelle à l’intervention de l’Inspection générale des Finances pour la finalisation de ce dossier.
ACP/Zng/Rnl/Fmb/NKV/TKM/MNI/SGB/NMM